BMW Série 3 2011: Pour le logo ou pour ses qualités ?

Publié le 30 avril 2011 dans 2011 par Sylvain Raymond

Si vous magasinez pour une petite berline de luxe, il y a fort à parier que vous avez songé à la BMW de Série 3, surtout si vous êtes amateur de voitures à vocation plus sportive. Sinon, c’est sans doute le prestige et l’image associés au logo du constructeur bavarois qui vous attirent ; éléments qui, avouons-le, s’avèrent quasi essentiel pour plusieurs acheteurs dans ce créneau. Quoi qu’il en soit, BMW demeure un joueur d’importance aux côtés de Mercedes-Benz, mais force est d’admettre qu’Audi leur chauffe sévèrement la couette depuis quelque temps…

Il y belle lurette que la BMW de Série 3 repousse les standards en matière de sportivité et de plaisir de conduite dans son segment. Difficile d’égaler la sensation que l’on éprouve au volant de cette voiture, que ce soit sur la route ou sur une piste, et ce, même à bord des versions de base. Ajoutez une gamme de modèles pratiquement aussi étendue qu’il y a de versions du Ford F-150 et vous obtenez des choix pour tous les goûts. Outre le prestige du logo, voilà sans doute l’élément qui explique le succès de plusieurs constructeurs dans ce créneau. Dans le cas de BMW, on ratisse large avec toutes ces versions.

Une panoplie de motorisations

Histoire d’attirer la clientèle, la berline 323i fait office de modèle d’entrée de gamme avec sous le capot un six cylindres en ligne de 200 chevaux. C’est une voiture qui en impose et dont les performances ne sont pas inintéressantes. Probablement la plus populaire du lot, la 328i dispose d’un peu plus de puissance, soit 230 chevaux, grâce à son moteur six cylindres de 3,0 litres. Le fait qu’elle puisse revêtir les traits d’une berline, d’un coupé, d’un cabriolet et d’une familiale avec, dans certains cas, un rouage intégral, joue sans doute pour beaucoup dans sa grande popularité. Bref, la 328i offre un excellent compromis au chapitre de la puissance et du comportement, tout en demeurant relativement abordable.

Pour un budget un peu plus important, vous pourrez vous tourner vers la berline ou le coupé 335i, cette dernière proposant certainement l’un des meilleurs moteurs de cette catégorie, soit un six cylindres de 3,0 litres suralimenté déployant 300 chevaux. C’est en fait son couple étonnant de 300 lb-pi développé dès les 1 200 tr/min qui en fait tout un moteur et qui procure à ce bolide des performances aussi intéressantes que l’ancienne M3. La grande nouveauté cette année est l’arrivée de la 335is, une version poussant d’un cran les performances avec ses 20 chevaux supplémentaires, mais c’est surtout son aspect qui lui octroie son attitude distincte. Cette version, au chapitre du prix, permet de faire le pont entre la 335i et la M3 et rivalise un peu plus avec l’Audi S4. Il ne manque que le rouage intégral à cette 335is, élément non offert, malheureusement…

Venons-en d’ailleurs à la M3 qui, cette année, ne subit aucun changement, mais qui demeure un emblème chez les berlines sport. Elle est propulsée par un moteur V8 de 4,0 litres produisant pas moins de 414 chevaux. Toute cette puissance est transmise aux roues arrière par le biais d’une boîte manuelle à six rapports ou séquentielle à sept rapports. Concernant la puissance, la M3 doit néanmoins concéder la victoire à la Mercedes C63 AMG dont le V8 de 6,2 litres commande 451 chevaux. Sachez que la C63 AMG se vend à un prix inférieur de plus de 6 000 $. Voilà une féroce concurrente pour la M3.

Et si tout cela n’est pas assez, les amateurs de motorisation diesel peuvent aussi se tourner vers la 335d, une version qui favorise l’économie de carburant sans compromettre la performance. Cependant, son prix assez corsé aura tôt fait d’en décourager plusieurs, mais il faut avouer que c’est tout de même une bonne voiture.

Sportivité à l’avant-plan

Au chapitre du style, peu importe la version choisie, vous aurez une voiture agréable à l’oeil dont les lignes accentuent la sportivité. Ce sont surtout les jantes qui mettent bien en valeur le véhicule et de ce côté, BMW sait y faire. Bien entendu, la nouvelle 335is tout comme la M3 dispose d’éléments les rendant uniques et drôlement réussies esthétiquement.

À bord de la Série 3, difficile de faire des reproches au sujet de la qualité et de la finition. On note un excellent souci du détail et une fois de plus, la sportivité est mise en évidence. Le tout débute par des sièges fournissant un support plus rigoureux, vous maintenant bien en place. Le volant se prend bien en main et vous donne l’impression de pouvoir contrôler la voiture du bout des doigts. Par contre, comme tout n’est pas parfait, il faut composer avec un espace à bord plus réduit, surtout pour les passagers arrière. Cet élément est encore plus vrai à bord des cabriolets. L’ergonomie à bord n’est pas mauvaise, mais on a toujours de la difficulté à s’habituer au système multifonction iDrive qui contrôle de nombreuses fonctions en rendant certaines simples, et d’autres, plus complexes !

Du reste, la Série 3 charme davantage lorsqu’on la conduit. Sa rigidité exemplaire, sa tenue de route et sa direction dont l’assistance variable est presque toujours bien dosée en font une voiture que l’on pilote, beaucoup plus que l’on conduit.

Feu vert

Choix de modèles
Excellent groupe
motopropulseur
Conduite dynamique
Tenue de route exemplaire

Feu rouge

Peut devenir dispendieuse
Système iDrive
Espace réduit à l’arrière
Certaines critiques
sur la fiabilité

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