Infiniti FX 2011: Sous le signe des plus

Publié le 30 avril 2011 dans 2011 par Denis Duquet

Sous l’égide de Carlos Ghosn la division Infiniti a finalement connu du succès, surtout en raison de la présentation de véhicules originaux dont le design était très poussé. Lorsque le FX fut dévoilé en 2003, Monsieur Ghosn l’a décrit comme un guépard bionique, rien de moins.  L’auditoire a souri, mais il n’en demeure pas moins qu’avec son capot très long et un arrière écourté, ce modèle donne vraiment l’impression d’un félin prêt à bondir.

Mais il y a les propos ronflants tenus lors des lancements et la réalité lors des essais sur route. Dans le cas de la famille FX, on nous avait promis un multisegment à caractère sportif propulsé par des moteurs nerveux travaillant de concert avec une suspension sport. Ce qui s’est avéré conforme à la réalité. Une seconde génération dévoilée il y a deux ans a permis de raffiner la silhouette et d’améliorer les éléments qui en avaient besoin.

Toute une silhouette

Lorsqu’on examine la silhouette des FX 35 et FX50, il est facile de conclure que les stylistes ont eu le feu vert pour donner libre cours à leur imagination et leur créativité. Il est impossible de les accuser de plagiat ! Le nez allongé, la section arrière tronquée, la silhouette simulant un coupé, tout cela est vraiment à part et on comprend l’allusion de Carlos Ghosn qui parle d’un félin prêt à bondir. Sur la seconde génération, les designers ont continué dans la même direction en retenant les grandes lignes directrices.  Il est certain qu’un design aussi typé ne fait pas l’unanimité.  Et c’est tant mieux car on accuse trop souvent les stylistes japonais de manquer d’imagination. Parmi les éléments positifs de la présentation extérieure, il faut souligner le design des roues en alliage, l’extracteur d’air derrière les roues avant ainsi que le motif en relief de la grille de calandre. La partie arrière est également réussie avec ses feux débordants sur les ailes. Par contre, le hayon en cascade accentue peut-être la ligne de la carrosserie mais réduit l’espace de chargement. Une fois encore, les diktats de l’élégance sportive sont responsables de la réduction de la capacité du coffre. Il faut cependant mentionner que les roues et les tours de suspension n’empiètent pas trop dans la soute à bagages, ce qui compense quand même.

Cet élan de créativité s’est poursuivi dans l’habitacle. En fait, cette Infiniti a été l’une des premières à nous offrir une planche de bord similaire à celle d’une berline. Cette planche de bord harmonise fort bien le noir des plastiques avec l’aluminium brossé des multiples commandes. Et comme toute Infiniti qui se respecte, une pendulette analogique trône en plein centre de la planche de bord.  Celle-ci est placée juste en dessous d’un écran à affichage par cristaux liquides de dimensions plus grandes que la moyenne et faisant appel à des illustrations de type trois D. Cet écran est également relié à une caméra de recul et à des caméras latérales qui permettent d’avoir une vision périphérique tout autour du véhicule.

Le volant est élégant avec ses appliques en aluminium brossé tandis que le moyeu accueille des commandes multiples visant à régler certaines fonctions du système audio et du régulateur de vitesse. Quant au pilote, il bénéficie d’une position de conduite sans reproche et devant lui il y a des cadrans indicateurs électroluminescents qui sont passablement aisés à consulter. Par contre, je suis persuadé que plusieurs automobilistes pesteront contre certaines commandes audio et contre le gros bouton de commande placé directement sous l’écran d’affichage qui permet d’effectuer de nombreux réglages.  Les places arrière sont assez spacieuses pour la majorité des Nord-Américains, mais l’assise un peu basse des sièges diminue le confort pour les personnes de grande taille.

Le 35 ou le 50 ?

La gamme FX se décline en deux versions, le FX35 avec son moteur V6 3,5 litres de 303 chevaux ou encore le FX 50 et son moteur V8 5,0 litres produisant 87 chevaux de plus. Les deux sont couplés à une boîte automatique à sept rapports et à une transmission intégrale ATTESA E-TS à répartition automatique du couple.  D’entrée de jeu, il ne faut pas ignorer le FX 35, ses performances sont plus que correctes et on peut même qualifier sa consommation de raisonnable. En outre, sa tenue de route est plus agile en raison d’un meilleur équilibre des masses par rapport au FX50 dont le gros moteur V8 fait sentir sa présence.  C’est la voix de la raison. Mais si vous faites partie des gens qui veulent toujours ce qui est plus puissant, plus rapide et plus cher, le FX50 risque de vous plaire malgré une consommation frisant continuellement les 15 litres au 100 km… Il est en plus possible de l’équiper de pneus de performance de 21 pouces afin d’optimiser la tenue de route et le système RAS à guidage actif des roues arrière. Ce mécanisme comprend des petits moteurs électriques reliés au système de gestion électronique du véhicule et ces moteurs permettent de bouger les roues arrière de 1 degré afin de faciliter la tenue en virage et la stabilité en ligne droite.  Le FX serait le seul de sa catégorie à proposer cette technologie.

Somme toute, le FX, c’est bien plus qu’une silhouette originale !

Feu vert

Silhouette originale
Choix de moteurs
Habitacle cossu
Bonne tenue de route
Excellente finition

Feu rouge

Techniquement complexe
Consommation élevée
Essence super
Visibilité arrière

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