Un système de contrôle de la stabilité de plus en plus obligatoire

Publié le 3 juin 2011 dans Actualité par Gilles Olivier

Il est communément appelé :

Electronic Stability Program (ESP)
Electronic Stability Control (ESC)

Après plus de dix ans de recherches de la part des ingénieurs de la société Bosch, c’est en 1992 que cette compagnie va s’associer à Mercedes-Benz afin d’offrir pour la première fois dans l’histoire de l’automobile un système de contrôle électronique de la stabilité sur des modèles de série. Ce sont les Mercedes-Benz de Classe S et SL qui furent les premiers à profiter de cette avance technologique.

La vision européenne

Le système de contrôle de la stabilité sera obligatoire en Europe à compter de 2014. Ce qui signifie que toute voiture neuve vendue sur le vieux continent à partir de 2014 devra offrir de série ce système de contrôle de la stabilité.

Mais avant l’entrée en vigueur de ce règlement et ce à compter du mois de novembre 2011, tout nouveau véhicule devra offrir ce système en équipement de série.

Déjà en 2010, on estime que 62% des voitures offertes en Europe bénéficient d’un tel système.

En 2007, une étude menée par l’Université de Cologne a démontré que l’utilisation d’un système de contrôle de la stabilité aurait pu éviter bon nombre d’accidents. Ainsi, il y aurait eu 100 000 blessés et surtout 4000 morts de moins sur les routes à travers tout le continent européen.

La vision canadienne

Les législateurs canadiens ont adopté l’an dernier un règlement sur la sécurité des véhicules automobiles lequel fait entre autres allusion aux systèmes de contrôle électronique de la stabilité (Norme 126).

Ainsi, toutes les voitures de tourisme, véhicules de tourisme à usages multiples, camions et autobus qui ont un poids (PNBV) de 4 536 kilos ou moins et qui seront fabriqués après le 31 août 2011, devront être munis de série d’un système de contrôle électronique de stabilité.

Le contrôle de la stabilité

Il s’agit d’un système électronique muni de capteurs qui analysent en millièmes de seconde plusieurs paramètres tels : l’angle du volant, la trajectoire du véhicule, voire même la condition des routes et des pneus dans certains cas à dessein de déterminer les risques de dérapage.

Lorsqu’il y a justement risque de dérapage, le système actionne électroniquement les freins d’une ou plusieurs roues en plus d’augmenter ou de réduire la puissance dirigée sur cette ou ses roues afin de maintenir le véhicule dans sa trajectoire.

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