L'ispezione della Fiat Cinquecento
L' arrivo della Fiat 500 in suolo canadese porta un vento di freschezza nella categoria dei piccoli veicoli. Un'alternativa originale alle tradizionali...oh pardon, je me suis laissé emporter par la frénésie qu'apporte la conduite de la petite voiture italienne!
Or donc, l'arrivée de la Fiat 500 en sol canadien amène un vent de fraicheur dans la catégorie des petits véhicules. Une alternative originale aux traditionnelles Toyota Yaris, Hyundai Accent et Kia Rio. Avec un prix de départ sous les 14 000 $, une version cabriolet fort jolie et la venue de la puissante Abarth, la Fiat 500 a tout pour se vendre comme des petits pains chauds. Tout? Malheureusement, pour plusieurs, ses origines italiennes et la collaboration avec Chrysler viennent freiner l’ardeur des acheteurs. Plusieurs mentionneront la fiabilité douteuse de Fiat en plus de l’américanisation de la petite 500. Bref, les ventes de la 500 n'ont pas décollé comme prévu. Mais mis à part ces problèmes, plusieurs se demandent si une voiture aussi européenne pourra survivre à nos rigoureux hivers canadiens. L'inspection qui suit nous en révélera un peu plus sur cette mécanique italo-américaine. Vous pouvez également lire le résumé de l'essai plus conventionnel de cette Fiat 500.
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Chez Nicolas Demers
Rendons-nous donc au garage Nicolas Demers de Saint-Étienne-de-Lauzon pour faire une inspection exhaustive de ce microbolide européen. Inutile de mentionner que le nom Fiat à lui seul nous fait présager une mécanique différente de nos modèles américains. Après tout, c'est la même compagnie qui fabrique les Ferrari! Mais à notre grande surprise, rien ne diffère des autres modèles présentement sur nos routes. Sous la carrosserie se cachent un moteur standard, une transmission automatique à 6 vitesses, une suspension traditionnelle, des freins à disque et un système d'échappement, évidemment! Nous nous attendions cependant à une disposition différente, à des manières de faire plus européennes et à un choix de matériaux plus audacieux. Mais non, tout est standard, rien ne laisse croire qu'il s'agit là d'un modèle venant d'outre-mer! Est-ce la faute de Chrysler et des normes américaines qui ont forcé la révision du modèle afin de lui permettre de traverser l'Atlantique? Il est vrai que sous le capot, on trouve énormément de pièces tatouées du sigle Chrysler. A-t-on dénaturé la 500? Il faudrait évidemment faire l'essai d'un modèle européen pour pouvoir répondre à cette question.
Bien construite
C'est donc une mécanique tout à fait normale qui équipe la Fiat 500, laquelle est mue par le petit moteur 4 cylindres de 1,4 litre doté de la technologie Multi Air (brevetée par Fiat tout récemment). Outre les compartiments d'entrée d'air sur le moteur, rien ne trahit cette nouvelle technologie. De par ses dimensions extérieures, le compartiment moteur s'avère très restreint et les éléments mécaniques sont par conséquent disposés de façon serrée. Toutefois, il est facile de les atteindre en démontant quelques pièces gênantes. Seule la cartouche à huile demandera un peu plus d'imagination lors de son remplacement. Sous le véhicule, on remarque immédiatement l'absence de câbles et l'excellente disposition des éléments. Le plancher est plat et rien ne dépasse. Quelques pièces semblent mal protégées des intempéries mais en général, le dessous de la Fiat 500 résistera bien à nos hivers. La présence de la roue de secours sous le véhicule n’est cependant pas une très bonne idée, surtout lorsque la crevaison se produit en hiver, par -20 degrés Celsius...
Nous sommes donc un peu déçus de n'avoir rien trouvé d'extraordinaire sous la carrosserie. Pas même un « Fabriqué en Italie » ou une étiquette écrite en italien. Vraiment, tout a été bien fignolé pour américaniser cette petite européenne. Alors pour voir de l'exotique, il faudra attendre d'examiner les voitures indiennes ou chinoises! Entretemps, les photos de l’album vous permettront de voir ce que la 500 cache sous son capot. Les vignettes au bas des photos donnent une description plus précise.