Porsche Boxster 2013: Partie 1, Évolution gagnante

Publié le 12 mars 2012 dans Premiers contacts par Denis Duquet

Décidément, on ne chôme pas chez Porsche. La 911  redessinée est apparue au Salon de Francfort tandis que la version cabriolet de ce modèle était l’une des vedettes du Salon de Detroit. Quant au Salon de Genève, c’est le tour de la Boxster, la troisième voiture entièrement nouvelle en l’espace de six mois en provenance de Stuttgart. Comme ce fut le cas de la 911, on ne s’est pas contenté de quelques changements mécaniques et esthétiques. C’est sans doute la mise à jour la plus importante depuis le lancement de ce modèle en 1996.

Malgré l’importance des modifications, le caractère de la Boxster a été conservé. Celle-ci est donc bonifiée par l’entremise d’une multitude d’améliorations et de raffinements. En voici d’ailleurs quelques-uns.

Les chiffres qui comptent

Lorsqu’une voiture qui a connu du succès est renouvelée, sa remplaçante a tendance à prendre du poids, à devenir plus grosse, perdant ainsi son identité. Heureusement, chez Porsche on respecte avec rigueur les données de base, les dimensions ne sont modifiées que si elles permettent d’améliorer les performances et l’agrément de conduite.

Ainsi, l’empattement de la Boxster s’est accru de 60 millimètres, alors que la voie a pris 40 millimètres à l’avant et 18 millimètres à l’arrière, si bien que les roues affleurent la carrosserie. Le pare-brise a été avancé d’environ 100 millimètres et incliné plus fortement, permettant d’abaisser la voiture de 13 millimètres. La carrosserie est allongée de 32 millimètres et le porte-à-faux avant a été raccourci de 27 millimètres. De série, la Boxster évolue sur des roues de 18 pouces, la Boxster S, quant à elle, chausse des roues de 19 pouces mais des roues de 20 pouces sont disponibles en option.

Malgré ces changements, la voiture demeure ultracompacte et fidèle à la première génération.

Une mécanique qui fait rêver

Les connaisseurs en la matière avouent avoir beaucoup d’admiration pour les mécaniques de ce constructeur, autant en raison de leurs performances que de leur originalité. La nouvelle Boxster respecte cette tradition.

Le moteur de la Boxster est décliné du groupe propulsant la Boxster S 2012; répondant à la tendance actuelle, sa cylindrée a été ramenée à 2,7 litres, soit 0,2 litre de moins que sur le modèle précédent. L’augmentation de la puissance et du régime ainsi que la conception de la chambre de combustion, adaptée au système d’injection directe d’essence, expliquent ce gain de puissance de 10 chevaux et une réduction de la consommation de 15,4 %.

Le six cylindres de 3,4 litres de la Boxster S voit sa puissance augmentée à 315 chevaux, un gain de 10 chevaux alors que la consommation est réduite de14 %. Pas mal!

Manuelle ou PDK

En équipement standard, la Boxster est munie d’une boîte mécanique à six rapports. Par ailleurs, la boîte à double embrayage Porsche Doppelkupplung (PDK), proposée en option, a été largement revue et offre sept rapports. La boîte PDK facilite les dépassements : une vigoureuse pression sur l’accélérateur indique le début de la reprise à la boîte qui passe alors le rapport le plus bas possible pour réduire au maximum la durée du dépassement. En plus, lors de freinages soutenus, cette boîte rétrograde plus rapidement à des régimes plus élevés et avec un coup d’accélérateur ou blip. Les temps de passage des rapports sont également réduits.

Plus légère et plus aérodynamique

La légèreté a un impact déterminant sur les performances, l’agilité et la maniabilité d’une voiture en plus d’assurer une réduction de la consommation et des émissions de CO2. Malgré cela, une fabrication traditionnelle des nouvelles Boxster afin d’améliorer la sécurité et la rigidité en torsion aurait entraîné un gain de poids de 20 kilogrammes selon le modèle.

Mais l’utilisation de matériaux plus légers et des méthodes de fabrication plus sophistiquées ont permis de diminuer le poids total des nouveaux modèles jusqu’à 35 kilogrammes par rapport aux précédents. Ainsi, la Boxster est la moins lourde de sa catégorie.

La silhouette si originale de cette voiture a aussi des avantages aérodynamiques. Bien que le système de refroidissement ait dû être adapté aux performances accrues du moteur et des freins, le coefficient de pénétration dans l’air est excellent avec un Cx de 0,30. L’alimentation en air de refroidissement n’est plus assurée que par les deux grandes prises d’air extérieures dans le bouclier avant. Sur les deux modèles, ces prises d’air ont les mêmes dimensions. Toutefois, une partie de ces prises est recouverte par un cache noir sur la Boxster puisqu’elle nécessite moins d’air de refroidissement.

L’aileron arrière sort automatiquement ou manuellement. Sa forme en arc de cercle produit plus d’appui que l’aileron du modèle précédent et oppose moins de résistance au flux d’air. Lorsque celui-ci est rentré, son bord arrière se prolonge des deux côtés afin de réduire encore la portance de l’essieu arrière et la traînée aérodynamique.

Enfin, la nouvelle capote pliante sans couvercle de logement confère un air plus léger. Celle-ci fait appel à des matériaux plus rigides et plus légers. Deux moteurs électriques se chargent d’ouvrir et de la fermer, alors qu’un mécanisme de verrouillage entièrement électrique la relie au cadre du pare-brise par le biais d’un verrou central. La capote se commande à l’aide d’une touche logée sur la console centrale et s’ouvre ou se ferme en 9 secondes seulement, à l’arrêt ou en roulant, jusqu’à une vitesse de 50 km/h. Autre détail à souligner, lorsque la voiture est à l’arrêt, la nouvelle clé de contact autorise aussi la commande à distance de la capote.

Voici donc un aperçu de ce que nous réserve cette récente mouture. Reste maintenant à la conduire. Notre essai suivra très bientôt!

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