Hyundai Elantra 2011 - Les deux premières semaines

Au cours des prochaines semaines, nous vous ferons part de nos commentaires et de nos impressions de conduite concernant la Hyundai Elantra, une voiture qui jouit d'une popularité plus que spectaculaire depuis son arrivée sur le marché au milieu de 2011.

Depuis la première génération, l’Elantra a été considérée comme étant ce que le constructeur coréen avait de mieux à offrir. Non seulement sa silhouette était moins banale que celle des autres modèles, mais son moteur et son comportement routier la mettaient dans une classe à part. De nos jours, ce n’est plus exactement ça. Non pas que cette nouvelle mouture ait régressé, bien au contraire. C'est juste que les autres modèles Hyundai se sont grandement améliorés.

De la Sonata dans le nez

L’Elantra s’inspire des lignes de la spectaculaire Sonata et personne ne s'en plaindra. D'ailleurs, je suis persuadé que le succès immédiat de l’Elantra s'explique en raison de sa silhouette. De plus, elle bénéficie du succès de la Sonata. Cette dernière a fortement relevé le prestige de la marque, et l'arrivée d'un modèle plus décent au chapitre du prix et tout aussi élégant n’a certainement pas nui à sa popularité.

Quoi qu'il en soit, la voiture qui nous a été confiée affichait 212 km au compteur, comme on dit au Québec, le char était flambant neuf. Toutefois, contrairement à d’habitude, notre modèle n’était pas le plus luxueux de la gamme, mais nous n’avons pas été pénalisés pour autant. Il s'agissait d'une GLS dotée de roues en alliage et d’un toit ouvrant, mais sans sièges en cuir et, comme on va voir par la suite, sans boîte automatique. Par ailleurs, l’équipement de base était plus que complet.

Souple ou rigide?

Le premier galop d'essai s'est effectué sans ennui, la voiture étant « très, très, très neuve »! Parmi les premières impressions, force est d'admettre que le tableau de bord est élégant, bien fignolé et également très facile d'utilisation. Pas besoin de consulter le manuel du propriétaire pour en savoir davantage, tout est intuitif et à la portée de la main. Par contre, les deux personnes qui sont allées chercher l'automobile ont rapidement découvert que la suspension était relativement ferme. Ce qui les a surprises puisque, lors de la présentation de ce véhicule à la presse, les essayeurs du moment avaient trouvé que c'était le contraire, que les amortisseurs étaient passablement souples. Difficile de connaître la raison de ce changement. Sans doute que nos essayeurs, pendant leur voyage en Californie, se sont retrouvés au volant de modèles américains dont les suspensions sont généralement plus souples que les versions destinées à notre marché. Allez donc savoir!

Les deux premières semaines ont été consacrées au rodage de la voiture afin que la mécanique ne soit pas esquintée à court terme. Pour ce faire, les gens ont roulé sur une distance d'environ 1 500 km en ne dépassant pas les limites de vitesse, en variant le régime du moteur tout en accélérant parfois un peu plus vigoureusement. En plus, l'un des participants, qui aime bien utiliser son huile de coude pour faire briller les carrosseries, s'est offert pour astiquer celle de l’Elantra et la recouvrir d'une couche protectrice.

Voilà, notre Hyundai est prête pour les prochaines semaines et les prochains mois! Plusieurs essayeurs tenteront de l'utiliser dans différentes circonstances afin d’en déterminer les points forts et les points faibles. Et force est d’admettre que cela augure bien si l’on se fie aux premiers commentaires recueillis auprès des personnes qui l’ont conduite au cours des deux premières semaines.