La mignonne Scion iQ mise à nue
Ce mois-ci, pour son inspection mécanique mensuelle, le Guide de l’auto s’est tourné vers la coqueluche de l’heure, la toute nouvelle Scion iQ 2012. L’équipe tentera également de répondre à la question que tous se posent : comment une si petite voiture comme la Scion iQ peut-elle loger 4 personnes? Nous nous sommes donc rendus, comme à l’habitude, au garage Nicolas Demers de Saint-Étienne-de-Lauzon afin de lever le voile sur ce microbolide qui fait tourner bien des têtes sur son passage.
Coincé à l'arrière
D’entrée de jeu, il faut immédiatement clarifier un point, les places arrière sont lilliputiennes. Bien sûr, deux adultes pourront y prendre place, mais nous les mettons au défi de faire le voyage Québec-Montréal sans rouspéter. Même deux enfants seront à l’étroit, assis dans ces minuscules sièges. Et impossible d’y installer adéquatement deux sièges d’appoints. En réalité, la iQ peut accueillir trois adultes puisque le siège à l’arrière du conducteur est pratiquement inutilisable. Toutefois, malgré cet irritant, Scion peut se vanter de commercialiser la plus petite voiture quatre places sur le marché.
Tout petit
Une fois la voiture entrée au garage, tous les mécaniciens avaient bien hâte de voir ce qui se cachait sous cette minuscule carrosserie. Ils se sont donc attroupés autour de la iQ, rejoints rapidement par les clients qui étaient présents. Malheureusement pour nous tous, cette voiturela iQ n’est pas bien différente des autres voitures actuellement sur le marché. Ce qui étonne avant tout sur la iQ, ce sont les petites dimensions des pièces mécaniques à commencer par le très petit 4 cylindres de 1,3 litre. Néanmoins, elle possède tout l’attirail d’une voiture standard (freins ABS, transmission CVT, climatisation, batterie pleine grandeur, direction assistée et suspension indépendante à l’avant) en plus d’offrir une conduite solide et rassurante. Bref, elle surprend cette petite.
Compact
Évidemment, tout bon mécanicien ne saurait passer sous silence l’accès aux éléments mécaniques sous le capot. Bien que tout soit étroitement logé, ilsles éléments restent facilement accessibles. Certains nécessitent plus de travail pour les atteindre mais en général, tout a été bien pensé pour un entretien rapide et efficace. D’ailleurs, tous les éléments demandant une attention particulière sont très bien identifiés. On remarque également que le pare-brise et le tableau de bord sont pratiquement situés au-dessus du compartiment moteur, ce qui réduit la dimension du capot et donc l’accès à la motorisation.
Une belle réussite
Sous le plancher, les éloges se poursuivent puisque tout est impeccablement disposé. Rien ne semble avoir été laissé au hasard si ce n’est que la sonde d’oxygène avant, trop à découvert, est placée un peu trop bas. Il y a même un réservoir à essence ultramince qui a été glissé entre la suspension et le tuyau d’échappement.
Sur la route, la iQ se débrouille fort bien malgré des dimensions réduites. Les suspensions sont petites mais prennent tout de même une configuration traditionnelle Macpherson à l’avant et à poutre de torsion à l’arrière. Le rayon de braquage est très court puisque les biellettes de direction sont placées très hautes sur l’amortisseur.
Les photos de la galerie montrent en détail ce qui se cache sous la carrosserie de la Scion iQ 2012. Les produits Toyota ont la réputation d’être fiables et cette petite nouvelle n’y échappera surement pas. En somme, c’est une voiture mécaniquement bien fabriquée.