Ludique, mais pratique
En trois mois, nous avons roulé plus de 6000 km au volant d'une Mazda5. Ce modèle a été remanié au début de l'année, et nous avons jugé intéressant de voir si les améliorations apportées se reflétaient dans la conduite de tous les jours. Il s'agit en fait d'une version évolutive, qui conserve les qualités qui ont fait sa popularité, tout en bénéficiant d'une foule d'améliorations et de raffinements. On a gardé cet habitacle où les sièges arrière peuvent s'agencer de différentes façons et bien entendu, les portes coulissantes de chaque côté du véhicule sont de retour. Selon moi, c'est là une des meilleures caractéristiques de cette Mazda et c’est lorsqu'on gare la voiture dans le stationnement d’un centre commercial qu’on apprécie le plus ces portes coulissantes. Sans compter qu’elles permettent un accès facilité à l'intérieur en raison de la grandeur de l'ouverture.
Un autre avantage de ce véhicule est la polyvalence des sièges arrière. Il est possible de le transformer, en un rien de temps, en un véhicule quatre places ou six places en abattant ou déployant la troisième rangée. Les sièges capitaines de la rangée médiane sont confortables. En outre, un espace de rangement placé sous chaque siège de la seconde rangée permet de loger de petits objets et de les cacher à la vue des voleurs. Par contre, la banquette arrière est réservée à des personnes de petite taille et elle réduit la capacité de chargement de la soute à bagages.
La partie avant a été redessinée pour mieux l'harmoniser avec les autres modèles de la marque. On retrouve donc cette fameuse grille de calandre en forme de sourire. À l'arrière, les feux sont placés de façon horizontale et sous la ceinture de caisse. Ceci permet d'harmoniser ces feux avec les volutes des parois latérales.
Dans l'habitacle, les sièges se sont avérés confortables, même lors de longs trajets. Le tableau de bord bénéficie par ailleurs d’une refonte complète et, point positif, il ressemble de près à celui de la Mazda3. Le coffre à gant possède maintenant deux espaces de rangement, l'un par-dessus l'autre. Toutefois, les commandes de la radio s’attirent toujours le même commentaire : le gros bouton central qui sert à passer les postes est souvent confondu avec celui du volume… On devine le résultat.
Notre véhicule d'essai est doté de la boîte automatique à cinq rapports et même si la boîte de vitesse manuelle est excellente, l'automatisation des passages de rapports est un élément qui se fait apprécier lorsqu'on est coincé dans les multiples bouchons de la circulation. De plus, les passages des rapports peuvent s'effectuer manuellement. Les 157 chevaux et 168 lb-pi de couple du moteur quatre cylindres de 2,5 litres ont été à la hauteur. Mais avec quatre personnes à bord et la soute à bagages pleine, on a senti que le véhicule était moins nerveux. En toutes circonstances, nous avons apprécié sa tenue de route et sa maniabilité, des caractéristiques plutôt rares chez les fourgonnettes. Finalement, aucun pépin mécanique n'est survenu et la consommation de carburant enregistrée a été de 9,2 l/100 km obtenus sans nécessairement utiliser un style de conduite économique.