L'examen de la Beetle 2012

En 2012, la Beetle de Volkswagen a été remodelée. Elle présente dorénavant une carrosserie plus trapue et une allure plus virile et sportive. Nul doute que Volkswagen tente d’attirer davantage la clientèle masculine. Vue de côté, la forme de son toit est nettement moins ronde qu’avant. De plus, les phares avant et les feux arrière rappellent légèrement ceux des modèles Porsche. Mais outre sa nouvelle présentation extérieure, les éléments mécaniques sont restés sensiblement les mêmes que ceux de l’an dernier. Pour nous en assurer, nous nous sommes donc rendus au garage Nicolas Demers de Saint-Étienne-de-Lauzon afin de faire l’inspection complète de la petite coccinelle.

Belle réalisation

C’est d’abord sous le capot que notre mécanicien a entrepris son évaluation. On voit immédiatement que le 5 cylindres de la Beetle occupe une bonne partie du compartiment moteur. Il est bien camouflé sous un immense couvercle en plastique qui s’avère facile à enlever après avoir desserré quelques collets. Caché au dos du couvercle, dans un boitier également en plastique, se trouve le filtre à air. C’est ingénieux en plus de maximiser l’espace à l’intérieur du compartiment, mais comme le faisait remarquer notre mécanicien, il faut absolument enlever le couvercle pour accéder au boitier du filtre à air et ensuite l’ouvrir afin de vérifier l’état du filtre. Une gymnastique un peu ardue pour une simple vérification. Mais évidemment, si le filtre est changé chez le concessionnaire et aux intervalles recommandés par le constructeur, il est pratiquement inutile de vérifier son état de temps à autre. On note aussi l’absence de fils de bougie qui sont remplacés par des solénoïdes. Dans l’ensemble, les éléments mécaniques sont bien positionnés, bien présentés et la qualité des matériaux est excellente. Les tuyaux et les fils les plus vulnérables à la chaleur sont protégés par des gaines métalliques afin de les empêcher de surchauffer et de s’user prématurément. Même la batterie hérite d’une enveloppe en carton feutré pour la protéger des écarts de température.

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Moins de plastique

Sous la voiture, nous avons tout d’abord été surpris de constater qu’il n’y a plus autant de plaques en plastique qui protègent les éléments mécaniques. Volkswagen pare habituellement le dessous de ses véhicules de plusieurs plaques qui permettent à la fois de protéger les éléments mécaniques des intempéries, mais également d’assurer un flot d’air efficace sous le véhicule afin d’améliorer le coefficient de pénétration d’air et de diminuer la consommation d’essence. Bref, sous la Beetle 2012, il n’y a qu’une seule petite plaque en plastique sous la motorisation.

Au cours de cette rapide inspection, nous avons constaté que le système d’échappement est fabriqué d’acier de bon calibre et qu’il est solidement fixé par de nombreuses attaches de bonne dimension. L’ensemble des pièces sous le véhicule est d’une qualité au-dessus de la moyenne. Le plancher est pratiquement plat et rien ne dépasse. Un antirouille a été appliqué mais n’a pas couvert tous les éléments du châssis.
Les suspensions sont traditionnelles. De type jambes de force à l’avant, elles présentent une légère inclinaison vers l’arrière dans la partie du haut afin de mieux affronter et absorber les chocs. Ce genre de configuration est souvent appliqué sur les véhicules allemands comme les Audi et BMW pour offrir une tenue de route plus solide. À l’arrière, on retrouve une suspension à poutre de torsion de conception simple, mais efficace, et qui sera surtout facile d’entretien. Tous les éléments sont bien boulonnés et les fixations de bonne dimension. Seul le câble du frein à main n’a pas la même qualité de fabrication puisqu’il est fixé directement sur l’étrier du frein, engendrant ainsi un freinage moins puissant en plus d’être vulnérable à la rouille.

Pour finir, cette Beetle ne dément pas la solidité et la qualité des produits Volkswagen. Ce qui se traduit par une tenue de route exemplaire et un sentiment de sécurité lorsque l’on prend place à bord du véhicule.