La Porsche 911 Carrera S 2013 passe au garage

Publié le 17 août 2012 dans Mécanique par Alain Morin

Il y a quelques semaines, nous avons eu la chance (le privilège serait un mot plus juste!) de faire l’essai d’une Porsche 911 Carrera S 2013. Nous en avons profité pour l’amener chez l’ami Ghyslain Lavallée du garage Roch Lavallée et Fils de la rue Yvon à Granby.

Nous étions particulièrement intrigués par le moteur et la transmission, accessibles par le dessous uniquement. Et puis, nous tenions à constater de visu ce qui fait qu’une Porsche 911 est une Porsche 911.

Le rapport poids/puissance, toujours

« Notre » Carrera S est propulsée, et le mot n’est pas trop faible, par un six cylindres à plat de 3,8 litres de 400 chevaux et 325 livres-pied de couple. C’est amplement suffisant pour catapulter l’iconique sportive de moins de 1 400 kilos de 0 à 100 km/h en 4,5 secondes, avec une sonorité du moteur à rendre Kent Nagano jaloux.

Notre bolide est doté d’une automatique PDK (à double embrayage) à sept rapports dont le fonctionnement est tout simplement parfait, du moins pour un usage routier. Non, je n’ai pas été sur une piste, là où la Carrera S aurait été encore plus à l’aise. Je l’ai juste conduite sur les routes publiques, ce que font, malheureusement, 95 % des propriétaires de telles voitures. Lors de la semaine d’essai, ponctuée de nombreuses accélérations viriles, j’ai obtenu une moyenne de 12,2 l/100 km, ce qui est tout à fait acceptable. Moins acceptable, l’indice d’octane de 93. À moins que je ne me trompe, seule Pétro-Canada offre un tel type d’essence. Un propriétaire de Cayman S 2009 m’a toutefois confié qu’il mettait toujours de l’octane 91 (93 requis) sans que le cela n’affecte le moteur. Sans doute qu’un 0-100 km/h prend quelques dixièmes de plus. Mais si j’étais propriétaire d’une Carrera S, avant de mettre du 91, je m’informerais au concessionnaire, juste au cas où…

Quant à la tenue de route, elle est phénoménale, rien de moins. Et ce ne sont pas les quelques petites courbes que j’ai prises avec un enthousiasme certain qui auraient suffi à la déstabiliser. La direction à assistance électrique est parfaitement dosée et les freins sont d’une extraordinaire efficacité. Il faut obligatoirement une piste de course pour exploiter un tant soit peu tout le potentiel de la Carrera S!

Difficile mais facile

Au niveau de l’entretien, il est évident qu’un garage de mécanique générale n’est pas équipé pour ce type de voitures. Effectuer une réparation serait un véritable casse-tête. Mais, comme me le faisait remarquer Ghyslain, le moteur « se descend » assez facilement, façon de parler… Il faut tout d’abord enlever quelques boulons qui permettront de dégager la suspension arrière. Ensuite, il faut déconnecter quelques tuyaux et fils, une opération qui ne doit pas être très difficile pour un mécanicien formé aux Porsche et possédant les outils requis. La suspension et le moteur descendront d’un bloc. Cependant, rien, autant du côté du moteur que de la suspension avant, ne se répare sans « descendre » les éléments à hauteur d’homme. Heureusement pour l’entretien régulier, le filtre à huile du moteur se trouve sur le dessus, accessible en enlevant les petits ventilateurs à l’arrière.

Pour en savoir davantage, nous vous invitons à cliquer sur les photos de notre galerie pour voir ce qui se cache sous la Carrera S!

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