Mercedes-Benz GLK 2013, le diésel tout en style!
Je dois avouer que le Mercedes-Benz GLK ne m’avait pas fait bonne impression lors de son introduction en 2009, son design plutôt carré ne me plaisait simplement pas. Quelques années plus tard, force est d’admettre que ce VUS a grandi dans mon estime et qu’il a su me conquérir. Voilà qui prouve que rien n’est jamais perdu! J’étais donc très heureux récemment de renouer avec un GLK 350 4MATIC 2013. Mis à part quelques petites déceptions, le GLK s’est montré à la hauteur, lui qui pour 2013 intègre plusieurs nouveautés.
Le GLK s’inscrit dans un créneau très populaire et toujours en forte croissance (+ 25.1 % en 2012), celui des VUS compacts de luxe. Il rivalise principalement avec le BMW X3, l’Audi Q5 et l’Infiniti EX. Pourquoi ce type de véhicule est-il aussi populaire? Tout d’abord, ils sont moins chers que les modèles plus imposants. Ensuite, ils sont plus économiques en carburant alors que plusieurs personnes apprécient leur format compact et leur conduite similaire à celle d’une voiture. Ajoutez à cela un environnement riche et luxueux, un prestigieux logo et vous obtenez la réponse. Le Mercedes-Benz GLK est tout ça, avec en prime un style unique et accrocheur.
Pour 2013, on a remanié le style du GLK. Les designers on retravaillé les feux arrière et les ont équipés de diodes électroluminescentes. Le parechoc a aussi été redessiné et comprend maintenant de nouveaux embouts d'échappement rectangulaires. L’avant profite également de quelques mises à jour, dont la grille et les phares. Du reste, le GLK conserve ses lignes plus angulaires, l’apparentant à une familiale beaucoup plus qu’aux VUS tout en rondeurs offerts par la compétition. Il faut avouer que le GLK en impose, notamment en raison de ses jantes sport de 19 pouces. Imaginez-le avec les roues de 20 pouces à cinq rayons qui viennent avec l’ensemble AMG. Simplement… wow!
L’arrivée du GLK diésel
Avec l’arrivée du modèle à moteur diésel, dévoilé d’ailleurs au dernier Salon de l’auto de Montréal, il y aura désormais deux versions. On a toujours droit au GLK 350 4MATIC — tous les GLK offre le rouage intégral de série au Canada, une excellente chose —, version dont le moteur V6 de 3,5 litres reçoit quelques changements incluant l’injection directe, ce qui porte sa puissance à 302 chevaux comparativement à 268 l’an passé. Ce moteur est appuyé par une remarquable transmission automatique à sept rapports.
La bonne nouvelle cette année c’est finalement l’arrivée d’une motorisation diésel, chose promise depuis déjà quelque temps par le constructeur. Le GLK 250 Blue TEC propose un moteur diésel de quatre cylindres en lignes de 2,1 litres développant une puissance de 190 chevaux, certes rien d’impressionnant, mais c’est surtout son couple de 369 lb-pi qui retient l’attention. Ce moulin possède la même transmission que son équivalent à essence et sa consommation réduite le rend particulièrement intéressant. Il est d’ailleurs étonnant de constater que cette version est, en fait, celle d’entrée de gamme puisque son prix est inférieur d’environ 1 400 $ par rapport au modèle à essence. Une bonne nouvelle de plus!
Un habitacle plus convivial
Outre les mécaniques, c’est à l’intérieur que les changements sont les plus notables. Quelques-uns des panneaux en plastique dur sont dorénavant garnis de matériaux plus souples, rehaussant l’aspect de l’habitacle. On a revu la planche de bord et on remarque rapidement les buses de ventilation rondes tirées de la SLS et que l’on retrouve maintenant dans pratiquement tous les nouveaux modèles de Mercedes-Benz. L’instrumentation est claire et moderne, le volant offre une bonne prise en main et les différentes commandes situées sur la console sont simples à comprendre. On n’est pas tombé dans le panneau de tout intégrer au système multifonction, ce qui rend l’utilisation des systèmes communs beaucoup plus conviviale.
À bord, la visibilité est excellente, notamment en raison des lignes plus carrées du véhicule et de la ceinture de caisse relativement basse. Le style du GLK favorise aussi de bons dégagements à la tête. Notre principale déception touche l’espace de chargement. La forme tout en hauteur du véhicule permet de loger des objets assez haut, mais la zone de chargement est peu profonde, ce qui limite les possibilités. Avec 450 litres d’espace (sièges arrière relevés), on est loin des 1 054 litres que proposait le Honda CR-V essayé la semaine avant. Un petit désagrément pour les familles très actives, lequel nous aura forcés à jouer d’ingéniosité à quelques reprises question de faire entrer le matériel de hockey de papa et de ses deux fistons.
Sur la route
Alors que la majeure partie des VUS du genre sont fortement axés sur la sportivité (Audi et BMW), le GLK hérite des gènes des autres VUS de Mercedes-Benz et s’oriente un peu plus vers le confort. Les longs trajets ne sont pas un problème, surtout avec les sièges très douillets du GLK. Les chevaux supplémentaires de son V6 sont bienvenus et lui procurent un peu plus de pep. On boucle désormais le 0-100 km/h en 6,5 secondes, un peu plus rapide que les 8,0 secondes de la version à moteur diésel. La transmission appuie bien les performances du moteur et contribue à son silence en maintenant les régimes au minimum, ce qui réduit au passage la consommation de carburant.
Parlant de consommation, le GLK hérite cette année du système de Démarrage/Arrêt ECO qui coupe automatiquement le moteur lorsque le véhicule est arrêté, notamment dans les bouchons de circulation et aux feux de circulation. Voilà qui rend le véhicule un peu plus frugal. Il est aussi possible de voir la « cote ECO », une note en pourcentage basée sur trois critères : l’accélération, le « coasting » et la constance. On se laisse prendre au jeu et l’on adopte rapidement une conduite la plus écoénergique possible.
Du reste, le GLK a un comportement sécuritaire en toutes conditions grâce à son rouage intégral et bien entendu, à ses nombreux systèmes d’assistance à la conduite. À ce chapitre, il n’a rien à envier aux modèles plus dispendieux.
Fiche d'évaluation | |
Modèle à l'essai | Mercedes-Benz Classe GLK 2013 |
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Version à l'essai | GLK350 4Matic |
Fourchette de prix | 40 500 $ – 44 900 $ |
Prix du modèle à l'essai | 51 065 $ |
Garantie de base | 4 ans/80 000 km |
Garantie du groupe motopropulseur | 4 ans/80 000 km |
Consommation (ville/route/observée) | 13,0 / 9,3 / 10,2 L/100km |
Options | Ensemble Premium |
Modèles concurrents | Acura RDX, Audi Q5, BMW X3, Infiniti EX, Land Rover LR2, Volvo XC60 |
Points forts |
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Points faibles |
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Fiche d'appréciation | |
Consommation | |
Valeur subjective | |
Esthétique | |
Confort | |
Performances | |
Appréciation générale |