Nissan Quest 2013: Originale et pratique à la fois

Publié le 1er janvier 2013 dans 2013 par Denis Duquet

Décidément, chez Nissan, on ne tente pas d'harmoniser les modèles avec les tendances du jour… Très souvent, on nous propose des véhicules qui sont dans une catégorie bien particulière ou dotés d'une silhouette hors normes. Les Juke et cube en sont des exemples parfaits. La fourgonnette Quest peut également faire partie de ce club puisque sa présentation ne s’apparente à aucune autre fourgonnette sur le marché. Ce n'est assurément pas le véhicule pour ceux qui n’aiment pas se faire remarquer. Par contre, si vous n'avez pas peur de la différence, il se peut que cette japonaise vous intéresse.

Si le modèle de la génération précédente tentait de ressembler à quelque chose provenant d'une autre planète, celui qui le remplace est plus conventionnel. Pourtant, il se démarque encore de tout ce qui est sur le marché. En plus, les responsables de son développement ont pris soin de renforcer la plateforme et de travailler à améliorer l'insonorisation, deux points faibles de la version antérieure.

Presque du Infiniti

Ce n'est pas tout, on a concocté l'un des habitacles les plus luxueux de toutes les fourgonnettes présentement sur le marché. À tel point qu'on pourrait remplacer l'écusson Nissan par celui d’Infiniti! La version que nous avons conduite était le modèle LE (haut de gamme) et, bien entendu, la sellerie des sièges était en cuir fin. Quant aux places avant, on se serait cru assis dans un fauteuil tant elles sont confortables. Par confort, j’entends molles et pratiquement sans support latéral. Cela donne une bonne idée de la vocation anticipée de cette fourgonnette. Les places centrales sont des sièges capitaines dont la mollesse est plus ou moins similaire à celle des sièges avant. Il faut souligner au passage que le seuil des portières est relativement bas, ce qui facilite l'accès à bord. Grands-parents et enfants y trouveront leur compte.

Toujours au chapitre des sièges, la troisième rangée sera d’un confort acceptable pour les personnes de taille moyenne. Ce siège se replie sur le plancher grâce à une motorisation électrique, une autre touche de luxe sur une voiture qui n'en manque pas. Il faut également mentionner, à l’arrière, l’espace pour les bagages sous le plancher. Vous pouvez donc y déposer vos objets de valeur à l’abri des regards concupiscents.

Moins ésotérique, plus pratique
La planche de bord est quasiment similaire à celle d'une berline de luxe. On se croirait d’ailleurs dans une bagnole de luxe si ce n'était du levier de vitesses qui est intégré à la planche de bord. Cette disposition est pratique et permet de dégager un espace entre les deux sièges avant afin de favoriser les déplacements… lorsque le véhicule est immobilisé, bien entendu. Par ailleurs, si le siège du conducteur n’est pas suffisamment reculé, le levier de vitesses obstrue la vision dudit conducteur pour voir certaines commandes.

Puisqu’on en parle, ces dernières sont plus conventionnelles qu'auparavant et les cadrans indicateurs de type DEL sont faciles à consulter même par temps très ensoleillé. Le design de la planche de bord, bien que relativement original, est à des années-lumière de celui de la version précédente, trop futuriste, caricatural même.

Préséance au confort
Malgré la présence de l’incontournable moteur V6 de 3,5 litres et de ses 260 chevaux, il ne faut pas s’attendre à un comportement sportif de la part de la Quest. Il faut ne jamais oublier qu’on est au volant d’un véhicule pesant tout près de deux tonnes, doté d’une suspension passablement souple qui est responsable d’un roulis assez prononcé et d’un léger plongement lors d’un freinage d’urgence. Du moins si l’on aborde les virages à une vitesse supérieure à celle des limites de vitesse affichées. Les pneus de la version de base sont des 16 pouces et ceux de la LE sont des 18 pouces. Même là, la sportivité n’est pas présente. Bref, cette Nissan hors de l’ordinaire a été conçue pour chouchouter ses occupants qui apprécieront la polyvalence de l’habitacle, ses sièges moelleux et sa suspension calibrée en fonction du confort.
Par ailleurs, le feedback de la direction est correct, mais sans plus. Quant au conducteur, il sera davantage impressionné par la douceur de roulement que par les sensations de conduite.

Même si la silhouette et l’habitacle sont plus conventionnels qu’auparavant, cette Nissan fait quand même bande à part sur le marché. Elle est la plus luxueuse de toutes, mais l’espace réservé aux bagages n’est pas le plus généreux du lot, en raison de sièges inamovibles qui se couchent sur le plancher. À titre de comparaison, l’espace de chargement maximal de la Quest est de 3 392 litres alors qu’il est de 3 967 litres sur une Chrysler Town & Country. Je ne suis pas fort en mathématiques, mais ma calculette me dit que c’est une différence de 575 litres, soit plus que le volume du coffre d’une Mercedes-Benz Classe S!

Somme toute, le luxe et le confort sont privilégiés par rapport au caractère pratique d’une fourgonnette conventionnelle.

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