Porsche Boxster 2013: De mieux en mieux

Publié le 1er janvier 2013 dans 2013 par Denis Duquet

Chaque fois que je prends le volant d'une Boxster, je suis toujours émerveillé par son agilité, son agrément de conduite, sa tenue en virage et la puissance de son freinage. Ajoutez à cela un toit souple qui se déploie ou se replie en quelques secondes, une finition impeccable et vous avez l'une des meilleures voitures de sa catégorie.

Pourtant, chez Porsche on ne semble pas d'accord et on prétend que la Boxster 2013 a été grandement améliorée… même si, au premier coup d'œil, il semble qu'on se soit contenté de petites retouches çà et là.

Une histoire de portières

Les deux premières générations de ce modèle avaient les mêmes portières que celles utilisées sur la 911. Cette année, on a décidé de faire appel à des portières exclusives à la Boxster, ce qui lui donne une personnalité plus intéressante car les parois sont plus planes. Les stylistes en ont profité pour tracer des « lignes de caractère ». Il s’agit en fait de renflements utilisés sur les parties supérieures et inférieures des portières. Cela change la présentation de belle façon.

La  voiture est plus basse de 13 mm, le pare-brise est avancé de 100 mm tandis que l'empattement a été allongé de 60 mm. Et puisque la longueur de la voiture est demeurée identique ou presque (32 mm de plus), cela signifie que les porte-à-faux ont été réduits. Cela ne contribue pas uniquement à améliorer le comportement routier, cela influence également la silhouette.

Toujours par rapport aux changements et améliorations apportées à la carrosserie, les feux de route sont dorénavant superposés, comme c'était le cas sur les légendaires voitures Porsche d'endurance dans les années 60. De plus, la partie supérieure des ailes tant à l'avant qu'à l'arrière est dotée d'un trait en relief qui donne un aspect plus agressif et plus sportif à cette voiture. Comme elle est plus basse et que les voies avant et arrière sont plus larges, l’allure sport est nettement accentuée.

Enfin, la capote se déploie ou se replie en 9 secondes et des poussières, et ce, même en roulant. Mais il ne faudrait pas dépasser les 50 km/h. Ce toit souple est non seulement très étanche, mais il est également bien isolé afin d'assurer une meilleure insonorisation.

Cylindrées réduites, puissance accrue
La motorisation de la Boxster n'a pas changé de façon spectaculaire, elle a évolué. On conserve toujours le six cylindres à plat et le modèle de base fait appel à un moteur dont la cylindrée a été réduite à 2,7 litres, soit 0,2 litre de moins que précédemment. Mais grâce à des modifications apportées au système d'injection directe, la puissance est dorénavant de 265 chevaux, tandis que la consommation de carburant diminue de 15,4 %, selon Porsche. Si vous préférez la version S, la plus onéreuse mais aussi la plus puissante, vous aurez droit au moteur six cylindres à plat de 3,4 litres dont la puissance est désormais de 315 chevaux. En plus de proposer 5 chevaux de plus que précédemment, la consommation est amoindrie de 14 %.

Il est possible de choisir entre deux boites de vitesse à six rapports. La première, une version manuelle, est un charme à utiliser surtout en raison de la progressivité de la pédale d'embrayage et de la précision de la course du levier. La transmission automatique à double embrayage − baptisée PDK par Porsche − est non seulement impressionnante, mais elle permet d'obtenir des temps d'accélération plus rapides qu'avec la boite manuelle.

Précision chirurgicale
Même si mon estomac a eu de la difficulté à tenir le coup, cette nouvelle mouture de la Boxster a dompté avec aisance les courbes les plus serrées de notre trajet d'essai. Peu importe la vitesse et le type de virage abordé, la voiture est demeurée stable, la direction parfaite et on a pu rouler ainsi pendant des heures sans jamais que la voiture ne soit prise en défaut. Et si jamais la présence d'une direction à assistance électrique vous inquiétait, rassurez-vous, celle-ci est parmi ce qui se fait de mieux en fait d'assistance et de précision.

Et que dire de la puissance des freins! Ils sont progressifs et c'est comme si une main de fer gantée de velours se chargeait de réduire la vitesse. En plus, la position de conduite est excellente et le support latéral des sièges exemplaire.

On peut trouver à redire sur certains détails; ainsi, la capacité de chargement des coffres avant et arrière pourrait être meilleure et le moteur est difficile d'accès pour les mécanos. Mais à part ces quelques broutilles, cette nouvelle version maîtrise les virages avec autant de précision qu’un chirurgien en train de réaliser une délicate opération coronarienne.

Du beau travail, messieurs de Zuffenhausen!

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