Mercedes-Benz Classe B 2013: De retour dans l’alignement
Si vous êtes allé faire un tour chez un concessionnaire Mercedes-Benz en 2012, vous aurez probablement remarqué une absente dans les salles d’exposition, la Classe B. Le constructeur a mis fin à la production de ce multisegment en 2011 et il aura fallu attendre une année complète avant de voir la seconde génération du modèle arriver. On a donc droit pour 2013 à une Classe B revue de A à Z, qui poursuit − depuis son introduction en 2006 − sa mission première : offrir tout le luxe et le confort des autres modèles du constructeur, dans un format plus compact et économique.
Proposée en Europe depuis déjà plusieurs mois, la Mercedes-Benz de Classe B 2013 débarquera au Canada un peu plus tard cet automne. Toutefois, les Canadiens auront droit à une primeur, soit l’arrivée d’un nouveau moteur qui, au moment d’écrire ces lignes, n’a toujours pas été présenté officiellement. Voilà sans doute pourquoi on nous a privés du modèle en 2012. Il semble qu’on ait préféré attendre l’arrivée de cette nouvelle mécanique, plutôt que d’adapter et d’utiliser les motorisations offertes en Europe initialement.
Une Sports Tourer plutôt qu’une familiale
C’est de cette manière que Mercedes-Benz décrit la nouvelle Classe B. Lorsque l’on pose les yeux dessus, on note inévitablement un changement drastique du design. L’ancienne Classe B s’apparentait beaucoup plus à une « petite » fourgonnette, qu’on aurait pu qualifier de Mazda5 ou de Kia Rondo… pour les plus nantis. Après quelques années sur le marché, il est apparu évident aux dirigeants de Mercedes qu’un tel type de voiture ne semblait pas apprécié de tous.
- À lire aussi: Mercedes-Benz Classe B électrique: moins d’un an à attendre
- À lire aussi: Mercedes-Benz de Classe B: un million d’exemplaires produits
Afin de corriger le tir, la Mercedes-Benz Classe B 2013 hérite de lignes beaucoup plus similaires à celles d’une familiale à hayon. Cela ajoute inévitablement au dynamisme de la voiture et rend le modèle un peu plus désirable. L’avant profite du style insufflé aux nouveaux véhicules du constructeur, c’est-à-dire qu’il est plus angulaire et a une grille plus proéminente. Notre modèle d’essai arborait des jantes sport, ce qui rehaussait encore plus le coup d’œil.
La Classe B 2013 repose sur une toute nouvelle plateforme. Elle est la première à en bénéficier et, histoire de rentabiliser l’opération, nous verrons d’ici peu plusieurs variantes basées sur cette même plateforme. Au chapitre des dimensions, par rapport à l’ancien modèle, la Classe B 2013 est un peu moins haute( 47 mm), plus large (12 mm) et plus longue de 86 mm. Le prix à payer? Une visibilité un peu moins intéressante, mais de toute façon, style et efficacité vont rarement de pair…
Un intérieur à la hauteur des autres Mercedes
Une fois à bord, on remarque immédiatement l’influence de sa grande sœur, la Classe C. Voilà un habitacle qui tranche radicalement de celui du modèle de génération précédente. Les matériaux utilisés procurent également un habitacle riche et quelques options vous permettront de personnaliser davantage le tout. Du reste, les nombreuses commandes du tableau de bord demeurent intuitives, bien en vue et simples à comprendre.
Pratique, le large hayon de la nouvelle Classe B révèle un volume de chargement assez généreux pour une voiture de cette catégorie. Histoire de maximiser le tout, le système Easy-Vario-Plus permet de moduler selon les besoins la zone de chargement. Vous pourrez notamment abaisser le plancher afin de créer plus d’espace en hauteur ou le remonter de quelques centimètres pour obtenir un plancher plat, comme c’était le cas dans la génération précédente. Le dossier du siège du passager peut aussi être rabattu vers l’avant dans le but de faciliter le transport d’objets plus longs.
Une conduite plus agréable
Même si la Classe B n’arrivera dans les salles d’exposition canadiennes que plus tard cet automne, nous avons eu la chance d’effectuer quelques centaines de kilomètres au volant de la version européenne. Sur la route, la conduite générale de la voiture est plus intéressante qu’avant et ce, à tous les points de vue. Au volant, « l’effet minivan » est largement atténué par une assise plus basse de 86 mm. Ce changement, en plus de modifier la position de conduite par rapport à l’ancienne B, permet également d’obtenir un dégagement supérieur pour la tête, et ce, malgré la hauteur réduite de la voiture. La seule certitude concernant le groupe motopropulseur est la présence de la nouvelle boite automatique à double embrayage à sept rapports, la seule proposée. Dommage pour les amateurs de boite manuelle, celle-ci ne sera plus offerte.
Au chapitre de la tenue de route, les ingénieurs ont développé une nouvelle suspension à l’avant, plus légère en raison de l’utilisation plus marquée d’aluminium. Avec sa fermeté supérieure, cette dernière entraîne une conduite plus dynamique et réduit vraiment mieux les transferts de poids en virage et au freinage. La voiture est plus neutre, sans être inconfortable. On a aussi intégré une direction à assistance électrique, permettant de retrancher quelques kilos supplémentaires.