La Mitsubishi i-MiEV visite le garage

Publié le 14 juin 2013 dans Mécanique par Guy Desjardins

Elle ne fait partie du paysage québécois que depuis 2012, mais on en entend parler depuis pas mal plus longtemps. En effet, dès 2009, la i-MiEV parcourait les différents salons de l’auto pour nous présenter ce concept de petite voiture tout électrique. Avec la collaboration d’Hydro-Québec, la voiture s’est rapidement forgé une bonne réputation au Québec.

La i-MiEV ne consomme pas une goutte de carburant, n’émet absolument aucune émission de CO2 et ne possède ni démarreur, ni catalyseur et ni réservoir à essence. Cela ne l’empêche pas de se comporter exactement comme n’importe quelle autre compacte sur le marché. Du fait de l'absence d'explosion, la motorisation d'une voiture électrique est entièrement silencieuse. La voiture électrique n’ayant pas de boite de vitesse, cette dernière étant remplacée par un réducteur disposant d'un seul rapport de démultiplication. Et avec l'électricité, la vitesse n'est pas obtenue en passant les rapports mais en augmentant la consommation électrique, l'embrayage n'est donc pas nécessaire.

Du point de vue des performances mécaniques, le modèle électrique est également beaucoup plus convaincant. Le principe est simple : une source d'énergie (la batterie) électrique est connectée à un moteur électrique par l’intermédiaire d’un contrôleur permettant de gérer l’alimentation en courant du moteur. En résumé, sur un véhicule totalement électrique, le moteur à essence est remplacé par un moteur électrique. Ce moteur est alimenté par un contrôleur qui puise son énergie des batteries rechargeables. Schématiquement, un moteur à essence – avec son réservoir de carburant –, son système d’échappement, ses tuyaux de liquide de refroidissement et son collecteur d’admission tendent à ressembler à un réseau de plomberie alors qu’une voiture électrique est plutôt un ensemble de câblage.

La position du moteur électrique et de la transmission, au-dessus de l’essieu arrière du véhicule, améliore la traction (la i-MiEV étant une propulsion) et donne une belle impression de puissance lorsque l’on accélère. La i-MiEV est chaussée de pneus très étroits. Ce compromis permet de fendre l’air plus facilement à grande vitesse, ce qui améliore l’autonomie du véhicule. En revanche, un flanc aussi peu caoutchouté, jumelé au faible débattement des suspensions, ne permet pas d’absorber complètement les énormes imperfections de la chaussée. Mitsubishi a muni son véhicule électrique d’une transmission à vitesse unique dotée de trois modes en marche avant. La position « D », pour la conduite standard, le mode ECO pour économiser la puissance et la position « B », afin de retourner un maximum d’énergie aux batteries.

Entre une motorisation à essence et un véhicule totalement électrique, il y a de nombreuses différences. L’inspection récente faite au garage Nicolas Demers de Saint-Étienne-de-Lauzon nous a permis de le constater. Outre les dimensions du véhicule et de ses pièces, la petite voiture de Mitsubishi propose de nombreux éléments que l’on retrouve sur les véhicules traditionnels. Les seules surprises sont l’essieu arrière de type De Dio, la largeur différente des roues avant et arrière et la position arrière des éléments électriques.

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