Le blogue de Jacques Duval: Me voilà converti!

Je savoure déjà le plaisir que j’aurai bientôt à faire un doigt d’honneur aux pétrolières. Car, à la surprise générale, me voilà converti à l’électricité. Moi qui ai foulé les pistes de course du monde entier au volant de voitures ultraperformantes et dévoreuses d’essence, j’ai décidé de joindre la petite congrégation des propriétaires d’autos énergisées aux kilowatts.

C’est pour moi la conséquence de ce que les Américains appellent « put your money where your mouth is », c’est-à-dire investissez selon vos convictions. Et l’une des miennes est que l’auto électrique est l’auto du futur.

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Je croyais, à tort, que nous devions faire notre deuil de l’agrément de conduite et rouler sagement et sans bruit au volant de voitures carrément ennuyeuses et dépourvues de toute personnalité. C’était jusqu’à je pose mes fesses dans la Tesla de mon ami Richard Petit et qu’il m’offre une queue de poisson en enfonçant l’accélérateur autour de 100 km/h. Wow! avais-je écrit à l’aube de ma nouvelle dépendance.

Il y a eu d’abord les performances époustouflantes de la Tesla, auxquelles sont venues s’ajouter ensuite sa tenue de route, son silence de roulement, son habitacle, son confort, son luxe et toutes ses particularités qui en font ce que Consumer Report à décréter la meilleure voiture qu’ils ont eu l’occasion de tester dans toute leur histoire.

Non seulement ai-je endossé leur verdict, mais j’ai fait l’achat d’une Tesla Model S P85 dont je prendrai livraison, je l’espère, avant la fin de l’été.

Oui, c’est cher, terriblement cher, mais je veux être de ceux qui permettront de peaufiner l’image de la voiture électrique. Je compte, en ce sens, publier une sorte de journal qui vous permettra de suivre l’évolution de la voiture avec ses contingences et ses récompenses. J’ai déjà très hâte au jour 1!