Volkswagen 2014: Adieu 2,5, bonjour 1,8 turbo !

Publié le 6 septembre 2013 dans Premiers contacts par Sylvain Raymond

Cette année, il y a de grands changements chez Volkswagen et ce ne sont pas nécessairement les produits qui feront jaser le plus. Après une récente pléiade de nouveautés, chez VW, on tombe dans une phase de consolidation, ce qui fait que les nouveaux produits se feront plus rares. Pour 2014, les grands changements se retrouvent sous le capot. On a décidé de mettre à la retraite le cinq cylindres de 2,5 litres qui équipait nombre de modèles pour le remplacer par un moulin de quatre cylindres de 1,8 litre TSI turbocompressé.

Pourquoi réduire ainsi la cylindrée? Parce que c’est de plus en plus la tendance, et Volkswagen n’y échappe pas, et ce, principalement pour diminuer la consommation de carburant. On diminue le poids en réduisant la cylindrée alors que la magie de la turbocompression permet d’obtenir des puissances égales, sinon supérieures pour une économie d’essence accrue. Ce moteur apporte également une standardisation plus simple puisqu’il peut être installé dans des modèles de configuration différente, ce qui n’était pas le cas du cinq cylindres.

Cette nouvelle mécanique développe une puissance équivalente de 170 chevaux pour un couple de 184 lb-pi, soit sept lb-pi de plus que l’ancien moteur. Seul point négatif : pour le moment, il n’y a pas de rouage intégral. En fait, la gamme Volkswagen en entier fait office d’enfant pauvre à ce chapitre alors que peu de modèles sont proposés à la sauce 4Motion. La Jetta en est la preuve, beaucoup de gens sont déçus de ne pas pouvoir l’obtenir avec un rouage intégral.

La bonne nouvelle

Ce sont donc les Jetta, Golf et Passat qui seront équipés de ce tout nouveau moteur. On se doute bien qu’il est plus économique en carburant, mais on sait aussi que les moteurs turbo requièrent de l’essence super, un élément qui en fin de compte pourrait bien annuler l’économie monétaire réalisée sur l’essence, sachant le prix du super… La bonne nouvelle, c’est que Volkswagen n’est pas suicidaire et n’aurait pas imposé une telle contrainte à ses modèles de base. Le 1,8 litre est donc compatible avec le carburant régulier à indice d’octane de 87.

Du reste, le 2,0 litres, second membre de la famille TSI, continue d’être installé à bord des versions plus performantes, lui qui, en version de 3e génération, déploie plus de puissance, soit 210 chevaux.

La Jetta 2014, le cœur des ventes de Volkswagen

On le sait, depuis son repositionnement, la Jetta est le modèle qui génère le plus important volume de vente chez Volkswagen. Au chapitre des motorisations en 2014, seul le 2,0 litres offert dans la livrée de base est atmosphérique, tous les autres moulins sont maintenant turbocompressés. Son nouveau moteur de 1,8 litre améliore non seulement l’économie de carburant, 14 % de mieux, mais aussi les performances. Le 0-100 km/h passe de 8,0 secondes à 7,3 secondes, un gain appréciable pour une voiture qui, déjà, possédait de bonnes qualités dynamiques. Vendue juste sous les 15 000 $ en version de base, la Jetta se décline encore en quatre configurations : Trendline, Trendline +, Comfortline et Highline. On retrouve toujours, à la base, une transmission manuelle à cinq rapports. Difficile de comprendre pourquoi on n’en a pas profité pour passer à l’automatique à six rapports...

On s’est tout de même repris cette année en réintroduisant la suspension arrière indépendante à multibras dans toutes les livrées et les freins à disque aux quatre roues. Toutes les Jetta équipées de moteurs TSI proposent aussi maintenant une direction électromécanique, un autre changement qui contribue à la réduction de poids.

Sur la route

Nous avons pu mettre à l’essai ce nouveau groupe propulseur à bord de différents modèles. Avec son format plus compact, les prouesses de la Jetta sont grandement rehaussées. Le 1,8 litre ajoute encore plus de pep à la voiture alors qu’il livre sa puissance sans véritable délai. Du côté de la Passat, on obtient des performances décentes, mais l’on sent que le poids et le gabarit supérieurs de cette intermédiaire entrent en ligne de compte. Elle n’est pas sous-motorisée, mais c’est limite.

Quoi qu’il en soit, après avoir pris le volant de la gamme entière, il faut avouer que tous les modèles ont un point en commun : leur dynamisme. Chaque modèle se débrouille admirablement sur les routes sinueuses. Au fil des années, Volkswagen a su préserver le plaisir de conduite, une caractéristique qui semble maintenant drôlement déficiente chez plusieurs autres constructeurs.

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