Le Chevrolet Silverado scruté par nos mécanos

Publié le 1er novembre 2013 dans Mécanique par Guy Desjardins

L’inspection mécanique du mois s’attaque à une grosse pointure, le Chevrolet Silverado 2014. Nouveau du capot à l’attelage de remorque, c’est du moins ce que nous mentionne le communiqué de presse de GM, le Silverado 1500 est conçu pour être encore plus solide, plus ingénieux et plus performant. Toutefois, pour le néophyte, la camionnette montre tout de même une grande ressemblance avec le modèle de l’an dernier.

Il est vrai qu’au niveau de la carrosserie, les changements les plus notables se limitent aux phares avant, aux feux arrière et aux marches incrustées dans les coins du parechocs arrière. Pour le reste des améliorations, il faudra se rabattre sur la fiche technique afin de les découvrir, à commencer par la présence de trois nouveaux moteurs EcoTec qui font leur apparition cette année. Ces trois motorisations sont dotées de l’injection directe, de la distribution à calage variable et de la gestion active du carburant qui consiste à désactiver la moitié des cylindres pour obtenir une meilleure économie de carburant. L’inspection, qui s’est effectuée chez Nicolas Demers de Saint-Étienne-de-Lauzon, nous a également permis de constater de nombreuses améliorations au niveau du châssis pour le rendre encore plus robuste et durable. L’utilisation d’alliage d’aluminium à plusieurs endroits a contribué à abaisser le poids du véhicule.

Sur la route, le Silverado à cabine multiplace livre une douceur de roulement digne d’une Cadillac XTS. Le moteur V8 de 5,3 litres qui équipait notre véhicule d’essai a montré une stabilité impressionnante et la désactivation et réactivation des 4 cylindres se faisait imperceptiblement. La cabine spacieuse profite d’une insonorisation surprenante grâce aux sculptures des portières qui dirigent mieux les bruits éoliens et au tissu qui tapisse l’intérieur des ailes. En accélération, le V8 du Silverado n’est pas aussi puissant et nerveux que le V6 Ecoboost de Ford mais il réussit tout de même à propulser adéquatement les 2 460 kg du modèle LTZ en plus de dégager une belle sonorité que seul un 8 cylindres peut émettre.

Autant sous le capot que sous le véhicule, la conception est irréprochable et l’assemblage mérite une très bonne note. En utilisation légère, il est difficile de prendre en défaut le Silverado. Pour vérifier ses limites, un service intense s’avère nécessaire et permettrait plus facilement de déceler les faiblesses, ce que notre inspection mécanique ne peut évidemment pas nous dire. Pour l’instant, GM mérite nos félicitations pour avoir conçu une camionnette capable de remorquer 5 200 kg (11 464 livres)et de consommer aussi peu que 8,7 L/100 km sur la route.

La galerie de photos montre les différentes pièces mécaniques. Elles sont accompagnées d’une description et renferment quelques fois l’opinion de nos mécaniciens.

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