Tesla S: Les questions viennent en équipement de série...
Quand on conduit une Tesla, il faut s’attendre à faire face presque quotidiennement à un barrage de questions chaque fois que l’on se trouve dans un lieu public. Elles sont nombreuses et fusent de toute part, mais la plus fréquente a trait incontestablement à la provenance de la voiture. Qui la fabrique, d’où vient-elle et pourquoi n’en avons-nous pas entendu parler? Elle émane de la Californie, plus précisément d’une usine de Fremont qui servait autrefois à l’assemblage de produits partagés par Toyota et General Motors. Selon la formulation des questions, on peut rapidement distinguer les connaisseurs des néophytes. Ces derniers, par exemple, ignorent tout de la fabuleuse histoire d’Elon Musk, le fondateur de la marque.
Les fanatiques, eux, connaissent plus ou moins la voiture et veulent s’y familiariser davantage. C’est l’heure du tour du propriétaire. Démonstration du double espace pour les bagages (avant et arrière), de l’écran de 17 pouces et de ses multiples fonctions, de la présence de 7 500 batteries miniatures logées dans le plancher du véhicule pour abaisser le centre de gravité. Arrive ensuite la question qui tue : l’autonomie. On s’étonne d’apprendre que l’on frôle les 400 km, ce qui rassure tous les auditoires. Après, on se pâme devant la beauté de la bête. Puis, vient la question sur les recharges : avec une prise 110 volts, ça peut fonctionner pourvu que vous ne soyez pas pressé, car il faut compter jusqu’à 30 heures pour faire l’appoint des batteries. Par contre, une prise 220 volts, comme celle utilisée pour la sécheuse ou la soudure, accélèrera le processus en divisant par 6 le temps nécessaire au ravitaillement. Prévoyez environ 5 heures. Mon électricien est en train d’installer ma prise 220 et je pourrai vous en dire plus dans une prochaine chronique. Car j’habite dans un condo et une opération aussi longue peut s’avérer frustrante. À suivre.
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