J'accuse...
Quand j’entends tout ce qui se dit et que je lis tout ce qui s’écrit sur Tesla, je suis en rogne. Si jamais Tesla est forcé de fermer ses portes et d’abandonner le rêve électrique, les défenseurs de la marque, dont je suis, auront des responsables à pointer du doigt. J’accuse les bonzes de Wall Street, certains journalistes de l’économie automobile et une poignée de manipulateurs travaillant dans l’ombre d’avoir orchestré une gigantesque campagne de destruction conçue pour assassiner une compagnie qui commençait à faire trop de bruit et d’argent au détriment des piliers du marché automobile.
Au lieu de trouver un moyen de copier le succès de Tesla et de construire une automobile non polluante en mesure de concurrencer le Model S, on s’est appliqué à détruire sa réputation en s’acharnant sur le moindre incident à survenir et en tournant au drame des accidents qui auraient pu avoir des conséquences tout aussi fâcheuses dans des voitures dotées d’un réservoir à essence. On a même monté en épingle le bris d’une pièce d’équipement à l’usine ayant causé des blessures à trois employés de la compagnie, le genre d’incident qui se produit des dizaines de fois chaque jour sur les centaines de chaines d’assemblage des constructeurs automobiles. Évidemment personne n’a jamais souligné toutes les gaffes, les citrons et les voitures suicidaires produites par l’industrie automobile au cours des 100 dernières années. Tous les morts, les blessés et les handicapés que les 3 grands ont laissés dans leur sillage...
Les analystes de Wall Street, dont la seule conscience se mesure en signe de piastre, se font aller la gueule pour démolir les actions de Tesla sous prétexte que son prix est surévalué. L’optimisme qui entoure le succès de Tesla semble leur donner des brulures d’estomac. En répandant leurs mauvaises nouvelles, ils réussissent à créer une inquiétude qui, bien sûr, se répercute dans les prix des actions fortement à la baisse par les temps qui courent.
Je me demande aussi si nous n’assistons pas à des coups montés destinés à nuire à la marque et à entrainer sa perte... On ne parle pas ici du fameux moteur à l’eau que le lobby du pétrole aurait tué dans l’œuf, mais d’une entreprise sérieuse qui a produit la première voiture électrique sérieuse sur le marché. Et au lieu d’applaudir, on trouve à redire afin de mettre des bois dans les roues à Tesla. Ce genre d’hystérie collective est méprisable, abject et sournois.