Le casse-tête est encore dans la boite...

Publié le 6 janvier 2014 dans Voitures anciennes par Alain Morin

Débuté depuis peu, le projet Mustang 1967 va rondement… même si la voiture est plus démunie que jamais! Tout ce qui peut être enlevé d’une voiture l’a été. Il ne reste plus qu’un châssis.

Et dans quelques jours, il en restera encore moins… En effet, une partie du cadre avant gauche (rail frame) devra être changée car elle trop abimée pour être réparée. Celle de droite est dans un état un peu meilleur et pourra être réparée. À bien y penser, c’est normal que le côté gauche soit plus endommagé puisque c’est toujours lui qui est le plus atteint par le sel et le calcium lorsqu’il y a rencontre avec une autre voiture venant en sens inverse. Le plancher de l’habitacle et celui du coffre seront aussi changés ainsi que le tablier, baptisé en bon français, le fire wall. Certaines de ces pièces avaient déjà été réparées mais le travail avait été mal fait. Je n’oserais pas utiliser le peu esthétique « botché », même si c’est sans doute le meilleur mot pour qualifier ce qu’on a découvert…

Mais n’allons pas trop vite dans les croches, comme disait feu ma grand-mère! Avant de changer des pièces, Daniel Charron et René Keachie, enseignants en carrosserie de jour et de soir respectivement, devront monter un gabarit sur lequel la Mustang recevra ses nouveaux planchers, son cadre avant gauche et son tablier. Ce gabarit est ajustable dans une infinité de positions. Il permettra au châssis d’être parfaitement au niveau et de respecter les dimensions d’origine lorsque l’équipe installera les nouvelles pièces, achetées chez Groupe Network de Delson. Ces pièces seront tout d’abord boulonnées et ajustées avant d’être soudées. Ce n’est qu’ensuite que le châssis bien solide se retrouvera sur la rôtissoire.

Au moment où vous lisez ce reportage, la plupart des pièces ont été livrées à l’école des métiers de l’équipement motorisé de Montréal (EMEMM). Les pneus, gracieuseté de Hercules sont déjà arrivés et n’attendent plus que les bonnes roues. Même la rôtissoire, une R3000G fournie par Direct Lift, est là, prête à virer la Mustang comme s’il s’agissait d’un p’tit poulet. Le moteur et la transmission sont rendus au département de mécanique, mais les étudiants n’ont pas encore commencé à y travailler. On a hâte de voir les surprises que ce duo nous réserve…

On vous tient au courant!

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