Tesla Model S, le test hivernal !
À la suite des grands froids que nous avons connus, beaucoup de mes connaissances me demandent si ma Tesla démarre quand même par moins 24 degrés. La réponse est oui et sans autres ennuis qu’un léger délai dans l’apparition du cadran central et des rapports de la transmission. En moins de deux secondes, la voiture est « dégelée ».
Le froid, dit-on, est l’ennemi juré des voitures électriques et il diminue sensiblement la durée de l’autonomie affichée qui se situe entre 370 et 378 km. Sur la route, en utilisant le chauffage et les « chauffe-foufounes » et en roulant approximativement à 100 km/h, il faut s’attendre à une baisse d’autonomie d’environ 30 % et non 20 % comme on semble vouloir le faire croire. Par exemple, si je fais le trajet entre Saint-Bruno et le lac Brome, une distance de 102 km, je dois m’attendre à bouffer autour de 130 à 140 km. De 370 km d’autonomie au départ, j’en serai à environ 230 à l’arrivée. Quant à la qualité du chauffage, je dirais qu’elle est satisfaisante, mais sûrement pas exceptionnelle.
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J’en suis maintenant à 8 700 km au compteur et mon seul ennui technique pendant tout ce temps a été une crevaison du pneu arrière gauche, ce qui ne peut être reproché à la voiture elle-même. Ma plus grande surprise demeure la solidité de la caisse totalement à l’épreuve de ces petits bruits agaçants connus sous le nom de rattles. On se croirait dans une voiture allemande solide comme le roc, ce qui est pour moi extrêmement plaisant.
J’ai eu l’occasion aussi de rouler sur la neige sans pneus d’hiver (c’était avant le 15 décembre), et j’ai été agréablement surpris par le comportement de la voiture. Bonne traction et bonne résistance aux dérapages même si nous sommes en présence d’une propulsion.
À la prochaine et mes meilleurs vœux à tous mes lecteurs, que vous soyez branché ou non!