Mercedes-Benz Classe SLK 2014: Le troisième élément

Publié le 1er janvier 2014 dans 2014 par Denis Duquet

En général, chez Mercedes-Benz, on a de la suite dans les idées. En effet, pendant des années, l’imposant coupé sport SL dominait en maitre incontesté en tant que voiture la plus sportive de ce constructeur. Puis, il y a maintenant une quinzaine d’années, celui-ci proposait une version compacte de ce modèle, la SLK (La lettre K étant pour « Kompact », vous l’aurez deviné). Enfin, la hiérarchie a été modifiée avec le dévoilement en 2011 de la SLS directement inspirée de la légendaire SL 300 dont les performances en course et les portes de type « ailes de mouette » en ont fait une voiture d’anthologie.

Cette multiplication des modèles identifiés par les deux mêmes premières lettres est un exercice qui exigeait de prendre les précautions qu’il fallait pour éviter qu’ils se nuisent l’un et l’autre sur le marché. Heureusement, chacune de ces voitures a trouvé sa niche et la petite SLK a gagné en élégance, en puissance et en sportivité, mais elle demeure la cadette de ce trio très particulier.

Son renouvellement, il y a quelques années, a permis aux stylistes d’harmoniser sa silhouette avec les deux autres modèles et aux ingénieurs de bonifier sa mécanique ainsi que son comportement routier.

Semblables mais différentes
Le plus intéressant dans ce trio, c’est que les SL et SLK sont maintenant inspirées de la SLS au chapitre de la présentation générale. Il est vrai qu’il y a des différences d’un modèle à l’autre, mais ils affichent tous la même calandre traversée par une poutre centrale et accueillant au milieu la célèbre étoile d’argent. Juste dessous, il y a une vaste prise d’air qui figure également sur les trois modèles. Enfin, les prises d’air à chaque extrémité de la section avant sont dotées d’un bâtonnet transversal qui abrite des diodes électroluminescentes. Par contre, les blocs optiques de la SL sont différents de ceux de la « K » et de la « S ». En plus, dans les trois cas, on retrouve une ouverture de sortie d’air sur la partie supérieure des ailes avant. Somme toute, même si ces Mercedes se partagent certains éléments, elles se démarquent suffisamment grâce à une silhouette distincte dans chacun des cas. Comme la SL, la SLK est équipée d’un toit rigide rétractable qui se remise dans le coffre, tout en enlevant une bonne partie de l’espace de chargement. De plus, le toit panoramique MAGIC SKY CONTROL disponible en option  peut être obscurci au simple toucher d’un bouton. Et ça fonctionne!

L’habitacle est inspiré de la grande sœur, la SLS, avec des buses de ventilation circulaires dotées d’un système de réglage du flot d’air cruciforme, tandis que le volant est plus ou moins similaire. Chaque siège avant profite du système AIRSCARF, lequel projette de l’air chaud à la hauteur de la gorge lorsqu’on roule le toit baissé par temps frais. Comme il se doit sur tous les modèles de cette marque, la qualité des matériaux et de l’assemblage est impeccable. Enfin, le choix de l’équipement optionnel, des matériaux et des coloris ainsi que des multiples jantes est pratiquement variable à l’infini.

Quatre, six ou huit

Il est important de noter que le modèle SLK propulsé par le moteur quatre cylindres turbo de 1,8 litre peut être livré avec une boite manuelle, ce qui est excessivement rare chez Mercedes-Benz. Pour les amateurs du genre, il faut souligner que le levier de vitesses n’est pas d’une grande précision. La majorité des acheteurs devrait toutefois opter pour la transmission automatique à sept rapports. Cette année, celle-ci est dotée d’un mécanisme qui ramène le fonctionnement de la transmission en mode automatique si vous n’avez pas utilisé le mode manuel depuis un certain temps.

Ce moteur est un peu juste avec ses 201 chevaux, et il faut généralement choisir le mode Sport pour obtenir des prestations intéressantes. Il me semble que le choix le plus logique est de commander le V6 de 3,5 litres d’une puissance de 302 chevaux. C’est suffisant pour boucler le 0-100 km/h en moins de six secondes tout en pouvant compter sur une économie de carburant correcte.

Naturellement, il y a également une version AMG qui a fait ses débuts l’an dernier. Avec son moteur V8 de 5,5 litres de 415 chevaux, ça déménage. Bien entendu, la suspension est modifiée en conséquence et la tenue de route est impressionnante. Toutefois, la présence d’un moulin relativement lourd à l’avant déséquilibre quelque peu la répartition des masses. Ce qui explique pourquoi la version à moteur six cylindres représente le meilleur compromis pour ce modèle.

La SLK n’a pas le prestige de la SLS, ou la tranquille assurance d’une SL, mais son agrément de conduite n’est pas à dédaigner. Elle peut être commandée avec un moteur quatre cylindres relativement frugal dont l’agrément de conduite n’est pas à négliger. Ajoutez à cela le prestige Mercedes-Benz et une version AMG et vous vous retrouvez avec une intéressante proposition.

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