Audi A8 2014: L’embarras du choix et plus encore!

Publié le 1er janvier 2014 dans 2014 par Denis Duquet

La progression de cette berline de luxe s’est effectuée lentement sur pratiquement tous les marchés. Elle avait beau revêtir une carrosserie en aluminium et receler un rouage intégral ultra efficace, plusieurs acheteurs fortunés la boudaient en raison de sa silhouette qu’ils estimaient trop discrète. De plus, sa motorisation était jugée trop peu impressionnante. Puis, au fil des années, de nouvelles générations se sont succédées et cette voiture est devenue de plus en plus appréciée, même si elle est encore en retrait en fait de prestige face à ses concurrentes. Pour des raisons qui sont difficiles à expliquer, cette berline ne présente pas le même attrait auprès des gens. En effet, arrivez quelque part au volant d’une Mercedes-Benz de Classe S ou d’une BMW de Série 7 et vous allez faire sensation. Sans vouloir déplaire aux gens d’Audi, la A8 semble moins impressionner la galerie.

Pourtant, Dieu sait que cette bagnole est d’une extrême sophistication, que son habitacle est de loin supérieur à tout ce que la concurrence peut offrir et, en plus, il est possible de choisir parmi une pléthore de moteurs tous aussi raffinés les uns que les autres sur le plan technique. Sans oublier un rouage intégral exceptionnel qui demeure toujours la référence.

Passez au salon
Au cours des dernières années, j’ai fait l’essai de toutes les grosses berlines de luxe présentement sur le marché. J’en ai toujours profité pour me faire conduire. Jamais je ne me suis senti aussi bien et aussi confortable qu’à l’arrière d’une Audi A8. Non seulement les sièges sont douillets et très beaux, mais la qualité des cuirs et l’agencement des couleurs nous donnent l’impression d’être dans un véhicule exceptionnel. À l’avant, c’est aussi le cas! Le tableau de bord, par exemple, est une référence en matière de design et de qualité depuis plusieurs années. Néanmoins, tout n’est pas parfait. Ainsi, on est friand de cette commande multifonctionnelle placée sur la console centrale, mais ce n’est pas une partie de plaisir que de s’y retrouver... À la décharge des modèles Audi, il faut reconnaitre que leur système est relativement intuitif par rapport aux autres et après quelques jours, on s’habitue.

Bien entendu, l’A8 propose une longue liste d’accessoires très sophistiqués gérés par de puissants dispositifs électroniques. Je pense notamment au très efficace système de navigation dont les graphiques sont simples et informatifs. Mais, une fois de plus, ce n’est pas le gadget le plus intuitif qui soit et les premières expériences de programmation de ce système sont parfois frustrantes.

L’embarras du choix
Bien des marques concurrentes dans la catégorie des voitures de luxe se contentent de proposer un ou deux moteurs. La A8 est plus généreuse à ce chapitre. Avant de l’oublier, il faut souligner que la majorité des A8 sont offertes en version ordinaire ou allongée. Ce qui signifie que l’empattement plus long permet aux occupants des places arrière de bénéficier de plus d’espace pour les jambes tandis que la tenue de route est pénalisée au chapitre de l’agilité. À l’achat, le client a la possibilité de choisir entre les deux longueurs à l’exception du modèle W12 qui n’est disponible qu’avec l’empattement long et la S8, plus sportive, qui n’est commercialisée qu’en version de longueur ordinaire. Dans le premier cas, cette version est propulsée par un moteur 12 cylindres en W de 6,3 litres d’une puissance de 500 chevaux qui sont gérés par une transmission Tiptronic à huit rapports. Quant à la S8, son V8 4,0 litres turbocompressé est encore plus vigoureux avec 520 chevaux. Il est associé à une transmission Tiptronic à huit rapports et un différentiel sport à l’arrière. Comme le « S » de son nom l’indique, sa suspension est calibrée en fonction d’une conduite plus sportive. Toutes les autres A8 peuvent être livrées en version ordinaire ou allongée. Le modèle 3.0T est offert en entrée de gamme. Il est propulsé par un  V6 3,0 litres suralimenté de 333 chevaux, ce qui est suffisant pour la majorité de la clientèle. Il est associé à une transmission automatique à huit rapports et le rouage quattro est également de série. En dépit de sa puissance, les cotes de consommation en carburant de ce cette berline de luxe sont impressionnantes alors que le constructeur allemand promet une consommation de moins de 8,0 l/100 km sur la grande route.

Cette année, Audi incorpore dans sa gamme A8 le modèle TDI propulsé par un moteur V6 turbodiésel 3,0 litres produisant 240 chevaux et 407 lb-pi de couple. Le tout est dirigé aux quatre roues par l’intermédiaire d’une transmission intégrale et d’une boite automatique Tiptronic à huit rapports. Très frugal en carburant, sa consommation moyenne est inférieure à 6 l/100 km selon les données du constructeur. Enfin, la 4.0T est propulsée par une version moins sportive du V8 4 litres de la S8, mais offrant quand même 420 équidés.

Peu importe le moteur qui ronronne sous le capot, cette voiture se démarque par une tenue de route très rassurante. Toutefois, elle devient parfois sous-vireuse lorsque poussée dans ses derniers retranchements, tandis que le confort et le raffinement de l’habitacle mettent cette berline dans une classe à part.

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