Mazda CX-5 2014: Plus puissant, toujours économique

Publié le 1er janvier 2014 dans 2014 par Sylvain Raymond

L’an dernier, le Mazda CX-5 a remporté les honneurs du nouvel utilitaire du Guide de l’auto 2013, mais il était passé à un doigt de se faire damer le pion par le Ford Escape. Certes, le CX-5 disposait de qualités indéniables, dont un superbe équilibre général, mais la puissance un peu juste de son moteur lui valait ses principaux reproches. Mazda n’a pas tardé à corriger le problème cette année en offrant une solution de rechange, un nouveau moteur plus puissant.

Le CX-5 s’inscrit dans un créneau des plus compétitifs, celui des VUS compacts. Sa venue a d’ailleurs sonné le glas du CX-7. L’un des éléments clés du CX-5 touche son style. Tout comme c’est le cas avec les autres produits Mazda, la sportivité et le dynamisme sont au cœur de son design. Cette philosophie de design s’appelle KODO. À l’avant, le CX-5 hérite d’une grille à cinq points, élément introduit sur les derniers véhicules-concepts du constructeur japonais. Son dynamisme est souligné par son parebrise plus incliné, ses porte-à-faux réduits et son hayon incliné vers l’avant. On dirait qu’il est prêt à bondir.

À l’intérieur, on apprécie le tableau de bord moins encombré et plus épuré que certains autres produits Mazda. L’instrumentation est d’apparence sophistiquée et bien lisible, ce qui ajoute une belle touche de modernisme. Même constat pour le volant sport qui se prend bien en main. La présence d’un écran tactile facilite le contrôle de plusieurs composantes, le tout est très intuitif. Les matériaux sont de bonne qualité et sont bien assemblés. Les sièges se sont avérés confortables, procurant un bon support latéral. On aurait toutefois aimé pouvoir les abaisser un peu plus pour bénéficier d’une assise plus basse, surtout du côté passager. À l’arrière, la banquette est de type 40-20-40, ce qui permet de replier la partie centrale indépendamment. Notez aussi que tous les dossiers se replient complètement à plat, maximisant l’espace de chargement. Le CX-5 n’offre pas le coffre le plus grand de la catégorie mais il convient très bien la plupart du temps.

Économique, plus puissant ou bien équipé?

Si vous magasinez un CX-5, les choix sont assez simples. La version de base GX séduit par son prix alléchant, mais elle continue de recevoir sous son capot le quatre cylindres 2,0 litres de 155 chevaux. Si la puissance d’un véhicule n’est pas un élément très important à vos yeux, ce moteur convient tout de même à la tâche et surtout, il brillera par son économie de carburant supérieure. Quant à ceux qui apprécient les boites manuelles, il s’agit de l’unique livrée qui pourra vous satisfaire. Heureusement, il est aussi possible d’obtenir le rouage intégral, en option sur les GX et GS, de série sur le GT.

Les CX-5 GS et GT, un peu plus huppés, héritent de la grande nouveauté cette année, le moteur quatre cylindres de 2,5 litres, un peu plus vigoureux avec ses 184 chevaux et son couple de 185 lb-pi. Ce moulin est jumelé de série à une transmission automatique à six rapports. Il procure au CX-5 un bien meilleur rendement et un compromis plus intéressant en termes de puissance, même si plusieurs concurrents offrent davantage de chevaux.

SKYACTIV ou comment maximiser le rendement d’un véhicule
Lors de la conception du CX-5, Mazda devait résoudre un dilemme. Comment préserver l’ADN « Vroum Vroum » du véhicule tout en réduisant sa consommation, un élément souvent reproché à Mazda? La solution : la technologie SKYACTIV. En gros, il s’agit d’un ensemble d’éléments qui font en sorte de minimiser la consommation du véhicule. Du lot, un quatre cylindres à injection directe qui dispose d’un taux de compression très élevé, 13 :1, ce qui est peu commun pour un moteur atmosphérique. Le plus beau, il carbure tout de même à l’essence ordinaire! On peut aussi souligner le collecteur d’échappement 4-2-1 de configuration unique qui élimine tout retour de chaleur et contribue à maximiser le rendement de la mécanique. Bref, on a su grandement améliorer l’efficacité du moteur traditionnel, sans devoir recourir à l’hybridation.
Là où le CX-5 devance les autres, c’est au chapitre de la conduite. L’élément le plus frappant : sa tenue de route. En virage, il s’est avéré stable, avec très peu d’effet de roulis. Même constat au freinage, le CX-5 reste bien équilibré, sans plonger vers l’avant. Bon point aussi pour la visibilité qui est très bonne.

Le quatre cylindres 2,0 litres fournit de bonnes accélérations et sa puissance sera certainement suffisante pour la majorité des besoins. Pour le reste, les chevaux supplémentaires du moteur de 2,5 litres sont les bienvenus, améliorant les performances. Il n’est pas devenu surpuissant, mais il faut se rappeler que l’on parle d’un VUS, pas d’un coupé sport.

Bref, le CX-5 n’a rien de révolutionnaire à première vue, mais lorsque l’on prend le temps de l’étudier un peu plus à fond et surtout qu’on en prend le volant, il séduit rapidement.

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