La CC de Volkswagen passe au garage

Publié le 3 juin 2014 dans Mécanique par Guy Desjardins

La Volkswagen CC n’est pas la voiture la plus connue sur le marché. Elle n’est pas non plus celle qui fait tourner les têtes sur son passage et ne vise surtout pas un marché de masse. La CC s’adresse plutôt à des passionnés Volkswagen qui recherchent avant tout un style européen, ce que les Jetta et Passat livrent de moins en moins depuis leur dernière refonte.

Afin de vérifier si la CC diffère mécaniquement des autres modèles de la marque, nous avons fait une visite surprise au garage Nicolas Demers de Saint-Étienne-de-Lauzon pour y effectuer une inspection mécanique. Ce que nous y avons découvert ne fera certainement pas la première page du journal puisque la CC ne livre aucun secret allemand sur la conception de véhicules. La disposition des éléments mécaniques s’avère bien pensée et l’obsession de l’aérodynamisme est omniprésente à tous les niveaux. Les photos de la galerie, accompagnées de vignettes, montrent le déroulement de cette inspection.
Sous le capot, la CC présente une disposition mécanique bien typique des Volkswagen, d’autant plus que la motorisation à 4 cylindres de notre version n’est pas une surprise puisqu’elle équipe déjà la plupart des modèles du constructeur. Malgré les généreuses dimensions de la voiture, le moteur semble prendre beaucoup de place dans le compartiment. Un VR6 peut aussi y trouver sa place.

Autrement, la présentation est irréprochable avec l’utilisation de nombreux couverts de plastique. On remarque la position de la batterie, un peu trop à l’arrière pour un entretien facile alors que tous les éléments de vérification sont situés du même côté, à gauche, le côté de l’accotement pour un maximum de sécurité quand on s’arrête sur la route. Un seul point négatif dans cet ensemble, la position du filtre à l’huile. Bien qu’il soit sur le dessus et donc très accessible, il est inévitable que lorsqu’on le retirera, toute l’huile qui s’y trouve se déversera sur les composantes en dessous. Drôle d’idée de l’avoir placé là. À moins que les mécaniciens de Volkswagen aient un truc pour éviter d’en renverser quelques gouttes!

Sous le véhicule, rien de spectaculaire non plus si ce n’est l’utilisation de panneaux en plastique à de nombreux endroits. Ceux-ci protègent les éléments mécaniques mais retiennent les débris, l’eau et le calcium à l’intérieur, ce qui peut occasionner une rouille prématurée du fond de la carrosserie. Certains de ces panneaux sont même feutrés afin d’absorber les bruits de la route. Et c’est réussi puisque la CC propose une excellente insonorisation, bien au-dessus de la moyenne des véhicules de cette catégorie. Vers l’arrière, on remarque un réservoir à essence fait en plastique ainsi que les diverses canalisations s’y rattachant. Contrairement à l’acier, le plastique ne rouille pas, ce qui fera économiser de nombreux sous puisque ces lignes et le réservoir n’auront pas à être changées.

À l’avant, on découvre un bloc moteur fait de fonte et peinturé en noir. La tendance veut que l’aluminium fasse office de matériau principal chez la plupart des constructeurs, mais comme la fonte donne de bons résultats, pourquoi ne pas continuer à l’utiliser, dans ce cas-ci, pour la partie supérieure du bloc seulement. Contrairement à d’autres modèles, dont la Jetta, Volkswagen n’a pas placé à outrance des panneaux en plastique sous le compartiment moteur. Le réservoir d’huile est donc facilement et rapidement accessible sans avoir à enlever un panneau à chaque changement d’huile. Autant sous le capot que sous le véhicule, on remarque des pièces en plastique servant à diffuser l’air pour un meilleur aérodynamisme et donc une consommation d’essence réduite.

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