Jaguar F-Type 2014 sous toutes ses coutures

Publié le 30 juin 2014 dans Mécanique par Alain Morin

S’il est une voiture qui fait tourner les têtes ces temps-ci, c’est bien la Jaguar F-Type. Digne descendante de la non moins superbe E-Type dévoilée en 1961, la F-Type vient en deux modèles, coupé et roadster. C’est cette dernière version que Jaguar nous avait prêtée pour les besoins de cet article.

Deux moteurs sont offerts. Notre F-Type (pas vraiment la nôtre, remarquez…) était dotée du moteur de base, un V6 surcompressé de 3,0 litres développant 340 chevaux à 6 500 tr/min et 332 lb-pi entre 3 500 et 5 000 tr/min. La voiture pesant 1 577 kilos, on ne peut pas parler de performances à tout casser même si les accélérations sont plutôt véloces. Il existe une version plus puissante de ce moulin qui déploie, à ce moment-là 380 chevaux et 339 livres-pied. Enfin, le V8 S déballe 495 équidés et 460 livres-pied de couple.

Nous avions bien hâte de voir ce qui se cachait sous une aussi belle voiture. Et c’est l’ami Ghyslain Lavallée, du garage Roch Lavallée et Fils de la rue Yvon de Granby qui s’est prêté au jeu.

Lorsqu’on soulève la voiture, la première chose que l’on remarque, c’est l’utilisation intensive de l’aluminium, autant pour le châssis que pour les éléments des suspensions. Ces suspensions sont massives et sont tellement bien faites qu’elles font davantage dans l’orfèvrerie que dans l’ingénierie! Les rumeurs annoncent déjà l’arrivée prochaine d’une F-Type AWD. C’est bien beau sauf que la suspension avant ne semble absolument pas faite pour recevoir ce type de rouage. Peut-être qu’au moment où la voiture a été pensée, il n’y avait pas de rouage intégral dans les plans et que cette voie a été explorée seulement plus tard.

Autre élément digne de mention : outre un ou deux composants, on ne retrouve aucune pièce Ford (FoMoCo), signe que l’alliance entre les deux manufacturiers est chose du passé. Or, Ford vend plusieurs pièces à différentes compagnies et il est possible que Tata, le propriétaire de Jaguar et Land Rover, s’y approvisionne.

Enfin, nous avons remarqué, non sans surprise, que si certains éléments étaient très sophistiqués, d’autres, au contraire, faisaient un peu bas de gamme. Comme la direction hydraulique sans aucune assistance électrique ou les freins à simple piston autant à l’avant qu’à l’arrière (quoique les disques soient de bonnes dimensions).

Pour en savoir davantage sur les dessous de la F-Type, consultez notre galerie de photos.

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