Mazda Mazda3 2010, meilleure que jamais !
L’actuelle Mazda 3 demeure le modèle le plus vendu de ce constructeur, représentant 30 % de ses ventes mondiales. Et cette popularité est même encore plus importante au Canada. Inutile d’insister sur le fait que la tâche de Yoshiyuki Maeda, le responsable du développement de la Mazda 3 2010, était un défi de taille.
Toute son équipe s’est attaquée à la tâche avec pour leitmotiv « Évolution et non révolution ». Leur but était de concevoir une voiture qui conservait le caractère sportif de la version précédente tout en rendant la voiture plus confortable, plus agréable à conduire tout en réduisant la consommation de carburant autant que possible. Et il est certain qu’un échec n’était pas une option compte tenu de l’importance de ce modèle pour la santé financière de la compagnie.
Comme j’ai déjà dévoilé la chute avec le titre, je vous confirme que Mazda a réussi à produire une voiture supérieure au modèle 2009 mais qui conserve facilement la suprématie de la Mazda 3 dans la catégorie. Voici pourquoi…
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L’approche de la Mazda 6
En fait de stylisme, la nouvelle venue est plus que réussie. La silhouette combine l’allure dynamique d’une sportive avec le caractère quelque peu formel d’une berline. La partie arrière est élevée et plate avec un déflecteur sur la partie supérieure. Le tout est agencé à la carrosserie par l’intermédiaire d’un pare-chocs enveloppant constitué également de rebords en relief afin d’ajouter du caractère. La ceinture de caisse est ascendante et s’harmonise avec les reliefs des parois de caisse.
Mais le secret de l’élégance et du dynamisme de cette voiture est cette partie avant passablement remaniée qui est inspirée de la voiture concept Nagara destinée à intéresser les jeunes acheteurs. La prise d’air du capot a été éliminée tandis que la calandre à cinq points est positionnée plus basse afin d’optimiser le flot d'air au moteur et améliorer le coefficient de trainée qui est maintenant de 0,29, le meilleur de la catégorie. L’air est également mieux canalisé dans les ailes et autour des freins. Des panneaux placés sous la plate-forme assurent un meilleur écoulement de l’air.
Bien que pratiques, ces améliorations ont également pour effet de conférer une allure plus sportive à la voiture et la fait ressembler à une voiture de sport. Il faut également ajouter que, comme sur la nouvelle Mazda 6, les renflements des passages de roues ont un effet fort positif sur la silhouette. Bref, on a respecté les objectifs du début. Cette voiture devrait plaire.
Mécanique évolutive
Comme le font la plupart des constructeurs allemands, les ingénieurs responsables de la mécanique préfèrent améliorer les éléments mécaniques dont ils disposent plutôt que de les remplacer du tout au tout. Ce faisant, on propose toujours des moteurs et transmissions à la hauteur de la concurrence sans devoir tenter de réparer les pots cassés pour avoir voulu être trop innovateur ou pour rattraper le temps perdu après des années de négligence. Ce qui explique pourquoi le moteur quatre cylindres 2,0 litres est reconduit ou presque. Il bénéficie d’un nouveau système d’admission d’air et il est possible de commander une boîte automatique à cinq rapports. Sa puissance est de 148 cehvaux. Le moteur 2,3 litres est remplacé par un nouveau quatre cylindres de 2,5 litres dérivé du premier. Il conserve d’ailleurs les mêmes dimensions même si la cylindrée a été augmentée. Son poids a été réduit. tandis que sa puissance est de 167 chevaux, Il peut être également équipé en option de la boîte automatique à cinq rapports. Soulignons que sa consommation a été réduite de 10 %.
La plate-forme est demeurée sensiblement la même, mais l’utilisation d’acier de meilleure qualité dans des endroits spécifiques a permis d’alléger la caisse et de la rendre plus rigide. La suspension avant a vu sa géométrie révisée tandis que la suspension arrière comprend des amortisseurs monotubes. Les suspensions améliorées permettent de réduire le roulis en virage sans pour autant rendre la suspension plus ferme.Ajoutons en terminant que la direction est à assistance électrique et que les freins à disques aux quatre roues sont reconduits du modèle précédent.
Solide et agile
Comme la version qu’elle remplace, la nouvelle Mazda 3 nous donne l’impression d’être assis dans un modèle plus luxueux et plus gros. Le tableau de bord est conçu pour impliquer davantage le conducteur et le passager. Les deux cadrans indicateurs projettent vers le conducteur et leurs chiffres orange sur fond noir sont faciles à lire. Au centre de la planche de bord, un gros bouton central est placé entre un écran d‘information sur la partie supérieure de la planche de bord et les trois boutons de commandes de la climatisation. Le bouton central permet de contrôler les différentes fonctions du système audio, d’information et de navigation. Le moyeu du volant comprend plusieurs commandes en sa périphérie. Par contre, le centre d’information située sur le dessus de la planche de bord est parfois oblitéré par les rayons du soleil.
La position de conduite est bonne et les sièges confortables en plus d’offrir un bon support latéral pour la catégorie. Les places arrière sont correctes pour un adulte pour autant que les occupants des places avant n’ont pas reculé leur siège au maximum. Enfin, le coffre est spacieux et le seuil de chargement pas trop élevé.
Mais si la Mazda 3 est devenue la voiture la plus populaire de la marque, plus de deux millions d’unités produites à date, c’est surtout en raison de son agrément de conduite, de sa tenue de route et de son confort. Cette fois, tous ces éléments ont été conservés. Non seulement la tenue de route est-elle encore améliorée avec une meilleure stabilité en virage, un moteur plus puissant et une suspension plus confortable mais l’agrément de conduite est à la hausse. Pas nécessairement en fait d’émotions brutes, mais en ayant la sensation de conduire une voiture appartenant à une catégorie supérieure. De plus, la rigidité de la caisse assure une suspension plus confortable et la réduction des bruits. De plus, les bruits éoliens sont réduits.
Il est vrai que la direction pourrait être moins assistée et le feedback de la route meilleur, mais cette voiture est une digne héritière de la Mazda 3 qui a connu tant de succès. La nouvelle Mazda 3 sera proposée en trois versions : GX, GS et GT. La dernière étant équipée de série du moteur 2,5 litres tandis que les deux autres versions sont propulsée par le moteur 2,0 litres que nous n’avons pas essayé dans ce modèle mais qui est reconnu pour sa douceur et sa consommation de carburant raisonnable.
Fiche d'évaluation | |
Modèle à l'essai | Mazda Mazda3 2010 |
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Version à l'essai | GT Berline |
Fourchette de prix | n.d. |
Prix du modèle à l'essai | n.d. |
Garantie de base | n.d. |
Garantie du groupe motopropulseur | n.d. |
Consommation (ville/route/observée) | 9.2 / 6.8 / 10.3 L/100km |
Options | n.d. |
Modèles concurrents | Honda Civic, Toyota Corolla, Nissan Sentra, Ford Focus, Chevrolet Cobalt |
Points forts |
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Points faibles |
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Fiche d'appréciation | |
Consommation | |
Valeur subjective | |
Esthétique | |
Confort | |
Performances | |
Appréciation générale |