Infiniti EX35, les joies de l'intégrale en hiver

Publié le 16 janvier 2009 dans Essais par Gabriel Gélinas

L’hiver 2008-2009 est désormais bien installé chez nous, et notre essai prolongé de l’Infiniti EX35 se poursuit maintenant sur les chaussées parfois enneigées ou glacées qui sont le propre de la blanche saison. Comme je l’ai souvent écrit ou expliqué à la télévision, il suffit de conduire un véhicule à traction intégrale pendant un hiver au Québec pour ne plus pouvoir s’en passer, et le EX35 est un autre exemple frappant de la supériorité de l’intégrale.

Le concept du rouage intégral est assez simple à comprendre, mais son éxécution diffère d’un constructeur à l’autre, tout comme d’ailleurs le nom ou les désignations techniques de ces systèmes. Alors que certains adoptent des noms simples comme All-Wheel Drive ou Quattro, d’autres se lancent presque dans la création littéraire…
C’est un peu le cas chez Infiniti, où le EX35 est équipé d’un rouage intégral dont le nom est un autre des ces acronymes si chers aux ingénieurs japonais… En effet, le système s’appelle  ATTESA E-TS, ce qui signifie en anglais Advanced Total Traction Engineering System for All-Terrain with Electronic Torque Split. La principale force du système ATTESA E-TS est de conjuguer la conduite plus sportive d’un véhicule à propulsion avec le contrôle et la stabilité de l’intégrale lorsque les conditions routières l’exigent.

Essentiellement, le rouage intégral du EX35 envoie le couple aux roues arrière lorsque la chaussée est sèche et dégagée ce qui explique en partie pourquoi le comportement routier du EX35 met l’accent sur la tenue de route et la conduite sportive. Toutefois, dès que l’une des roues arrière se met à patiner, et que la rotation de cette roue excède de 5 pour cent celle des roues avant, le système entre en action en quelques millièmes de seconde et peut varier la répartition du couple entre les trains avant et arrière afin d’assurer une stabilité optimale sur chaussée glissante. Le résultat, c’est que notre EX35 se joue littéralement des conditions parfois difficiles de ce début d’hiver au Québec et autorise quand même une conduite plus sportive lorsque les conditions routières sont bonnes.

Si la motricité ou la stabilité ne souffrent d’aucun handicap en hiver, ce n’est pas le cas de certains autres systèmes électroniques sophistiqués du EX35 qui exigent que le conducteur nettoie bien le véhicule avant de prendre la route. Par exemple, les lentilles des caméras du système AVM (Around View Monitor) doivent être propres afin que le système fonctionne convenablement. Même constat pour ce qui est du  senseur de distance du régulateur de vitesse intelligent qui est localisé sous le pare-choc avant du côté gauche du véhicule, un endroit où la neige et la gadoue l’éclaboussent souvent. Quant au système LDW (Lane Departure Warning), qui fait entendre un signal sonore lorsque le véhicule chevauche ou traverse une ligne peinte sur la chaussée et que le conducteur n’a pas enclenché son clignotant au préalable, sachez qu’il ne peut fonctionner si la chaussée est couverte de neige ou de glace et que les lignes peintes sur la chaussée sont alors invisibles. Pour ce qui est des autres considérations pratiques, les systèmes de dégivrage et de chauffage se sont avérés assez performants et rapides pour assurer une conduite sans problèmes de visibilité, alors que les sièges chauffants des places avant proposent deux réglages d’intensité ce qui permet d’assurer un confort bonifié.

Malgré l’arrivée de l’hiver, le EX35 continue d’impressionner par ses qualités dynamiques remarquables auxquelles viennent maintenant s’ajouter la motricité et la stabilité en ligne droite sur surfaces enneigées et glacées, grâce à la contribution plus fréquente de son rouage intégral.

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