L’impression 3D pour l’art et l’automobile

Publié le 6 avril 2015 dans New York par Denis Duquet

Dans tous les salons automobiles de la planète, il y a toujours un ou deux stands qui se démarquent des autres. Au premier coup d’œil, il est permis de croire qu’un loustic a décoré ce coupé sport avec du crémage à gâteau, s’amusant à tracer des volutes un peu partout sur la carrosserie.

Mais un examen plus détaillé a permis de découvrir que ces « décorations » étaient en plastique et collées ici et là sur la voiture dont la carrosserie avait été préalablement recouverte d’une épaisse couche de peinture rouge. Cette couleur a probablement été choisie par le créateur pour mettre ses « œuvres » en évidence.

Et ce créateur est Ioan Florea, un artiste d’origine roumaine vivant à Chicago. Il fait appel à des imprimantes 3D pour créer des éléments décoratifs sous forme d’étoiles, de volutes, d’hélices et toutes sortes d’autres motifs qu’il applique par la suite sur la voiture. Je dois avouer bien candidement que si la réalisation technique et sa maîtrise de la planification des imprimantes 3D impressionnent, c’est un peu faible sur le plan artistique.

Quoi qu’il en soit, sa création a le mérite d’être hors norme à défaut d’émouvoir les gens par son esthétique. Il faut ajouter en terminant que Ion Florea ne se contente pas de seulement décorer les voitures de ses créations - il a également orné une Ford Torino par le passé, et il emploie aussi cette technique pour réaliser des œuvres autonomes. On trouve entre autres un cylindre sur lequel est gravée la Déclaration universelle des droits de l’homme. Il a même créé une murale en utilisant ces coquilles tridimensionnelles. 

Mais à New York, seule la Camaro était exhibée et le nombre de curieux était assez important

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