Fiat 500X. La fin de la 500L?

Publié le 23 avril 2015 dans Blogue par Alain Morin

Aujourd’hui, pour survivre, un constructeur doit rejoindre le plus de clients possible. Porsche, Mercedes-Benz, Audi, Bentley, you name it comme on dit en latin, ne doivent leur survie qu’à une hausse de leur production. Le même phénomène se retrouve également chez ceux qui font dans le moins haut de gamme. Hyundai et Kia, entre autres, commercialisent désormais des voitures de plus de 50 000 $. 

Le Guide de l’auto s’est récemment rendu en Californie pour faire l’essai de la Fiat 500X. La tendance à la multiplication des modèles affecte aussi la marque italienne. 

La première Fiat du « renouveau », la 500, est apparue au printemps 2011 et a tôt fait d’éclipser la smart, sa seule rivale, dans le cœur de bien des gens. Son quatre cylindres de 1,4 litre développe 101 chevaux et 98 livres-pied et n’a jamais changé d’un iota. La 500C, une charmante demi-décapotable dotée de la même mécanique, est apparue un peu plus tard. Ses ventes n’ont jamais approché celles de la 500. 

La 500 Turbo a été essayée par les journalistes à la fin de 2012. Son 1,4 litre, turbocompressé vous l’auriez deviné, fait 135 chevaux et 150 livres-pied. Quelques mois plus tard, la sportive Abarth est débarquée chez nous. Loin de faire l’unanimité, certains la trouvent parfaite et d’autres détestent son caractère trop pointu. Quoi qu’il en soit, son 1,4 litre turbocompressé commande 160 chevaux et 170 livres-pied. 

En 2014, pour attirer une nouvelle clientèle, Fiat sort la 500L qui, selon mon humble avis, ressemble à une Pacer, ce qui lui octroie un charme un peu ridicule… mais un charme quand même! La mécanique de l’Abarth permet à la 500L de livrer des performances moins relevées, mais adéquates malgré tout pour une voiture à vocation urbaine. Peu importe la Fiat (500, Abarth ou L), la transmission automatique compte six rapports et la manuelle, cinq.

Voilà que Fiat vient de présenter la 500X, un Jeep Renegade avec une carrosserie plus ronde et, ma foi, plutôt intéressante. Deux moteurs sont au programme. Le 1,4 turbo est identique à celui de l’Abarth et de la 500L mais son couple a été poussé à 184 livres-pied. Dans le cas présent, seule une boîte manuelle à six rapports est proposée. Pour obtenir une automatique (9 rapports), il faut choisir le quatre cylindres de 2,4 litres livrant 180 chevaux et 175 livres-pied. Avec ce moteur, il est possible d’opter pour le rouage intégral, une première pour une Fiat.

D’après Chrysler Canada, cette nouvelle Fiat 500X pourrait voler des ventes à la 500L. Il est même permis de croire que la X signifie, à plus ou moins long terme, la disparition de la 500L. Mais le problème le plus criant pour Fiat n’est sans doute pas celui des ventes de la 500L. La marque croupit dans les bas-fonds de la fiabilité, selon Consumer Reports. Comme si ce n’était pas suffisant pour FCA (Fiat Chrysler Automobiles), les quatre autres marques du groupe (Chrysler, Dodge, Ram et Jeep) occupent les six dernières places, tout juste devant Fiat. Comme pour prouver nos assertions, lors du lancement, des confrères ont été abandonnés par une Fiat 500X, victimes d’une transmission automatique 9 vitesses au comportement pour le moins farfelu.

Souhaitons que la multiplication des modèles chez Fiat ne représente pas la multiplication des problèmes…

Si vous possédez une Fiat, avez-vous de bonnes ou de moins bonnes anecdotes à raconter?

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