Volkswagen Golf 2015: Une 7e génération plus « premium »

Publié le 1er janvier 2015 dans 2015 par Gabriel Gélinas

’est maintenant un air connu : la Golf – et ses nombreuses variantes – se pointe finalement en Amérique du Nord, plus d’un an après avoir été lancée sur le marché européen, le groupe Volkswagen ayant choisi pour stratégie de servir d’abord les marchés les plus importants, selon les modèles. C’est pourquoi la Golf fait toujours ses débuts en Europe, alors que la Jetta est d’abord lancée en Amérique du Nord. Cependant, il y a fort à parier que ce décalage affectant la commercialisation de la Golf en Amérique du Nord n’aura plus cours puisque la production des modèles destinés à notre marché est désormais localisée à l’usine de Puebla au Mexique, ce qui devrait logiquement réduire, voire éliminer, le délai qui prévalait jusqu’à maintenant. Histoire à suivre…

Toutes les variantes de la Golf sont élaborées sur la plate-forme modulaire MQB qui sert également de base pour d’autres modèles du groupe Volkswagen comme l’Audi A3, entre autres, économies d’échelle obligent. Cette nouvelle plate-forme fait en sorte que la Golf de septième génération devient plus longue et plus large que sa devancière tout en étant légèrement plus basse. L’empattement a aussi progressé, ce qui signifie que le nouveau modèle s'ouvre sur un habitacle plus spacieux, notamment en ce qui a trait au dégagement pour les jambes des passagers arrière, lequel est plus généreux. La présentation intérieure a également évolué, la nouvelle Golf étant dotée d’une console centrale un peu plus orientée vers le conducteur et la qualité d’assemblage des modèles essayés témoignait d’un grand souci de qualité.

La GTI

La GTI de septième génération défend les honneurs de la marque dans le créneau qu’elle a elle-même inauguré et s’inscrit comme une concurrente directe aux Ford Focus ST, Honda Civic Si, et Subaru WRX. Difficile de ne pas tomber sous le charme de cette sportive au comportement à la fois inspiré et civilisé. La caisse est très rigide et les suspensions permettent à la voiture de s’accrocher au bitume avec ténacité sans trop nous faire payer le prix côté confort. Le roulis en virage est bien maîtrisé et la direction est rapide et précise, mais elle est aussi un peu trop légère en conduite sportive. Le moteur 2,0 litres turbocompressé permet à la voiture de s’exprimer avec vivacité et on ne ressent aucun effet de couple en accélération franche, la GTI demeurant stable en toutes circonstances. La boîte à double embrayage DSG est réactive en conduite normale, alors qu’elle rétrograde au freinage, et se montre joueuse en mode manuel tandis que l’on se plaît à jouer des paliers de changement de vitesse montés sur le volant. La position de conduite est impeccable et les sièges avant maintiennent bien en place. Vivre au quotidien avec la GTI s’annonce comme une très belle proposition. Au moment d'écrire ces lignes, Volkswagen Canada est en train de finaliser un groupe d'option qui s'ajouterait à la GTI (ou un nouveau modèle baptisé Performance Package qui serait une coche au-dessus de la GTI). Ce Performance Package hausserait la puissance du moteur à 220 chevaux en plus d’ajouter des freins plus puissants ainsi qu’un différentiel vectoriel à glissement limité qui remplace le système XDS+ qui équipe le modèle actuel.

La Golf TDI et TSI

Pour ceux qui parcourent de longues distances, le modèle TDI s’impose avec son moteur de 150 chevaux et, surtout, de 236 livres-pied de couple qui permet à la voiture de s’exprimer tout en souplesse. Même si l'on perçoit un peu la sonorité caractéristique d’un diesel au volant de la Golf TDI, on note que ce moteur fait preuve d’un certain raffinement en maîtrisant bien les vibrations typiquement associées aux moteurs à quatre cylindres carburant au gazole. Il faut cependant préciser que les modèles TDI sont équipés d’une suspension arrière à poutre de torsion, et non d’une suspension indépendante, afin de loger le réservoir d’urée qui permet à ces modèles de satisfaire les normes antipollution nord-américaines. On s’attendait à mieux de la part des ingénieurs de Volkswagen qui plancheraient actuellement sur une nouvelle solution pour intégrer à la fois le réservoir d’urée et la suspension indépendante.

La Golf de base obtient enfin un quatre cylindres de 1,8 litre bien adapté et qui est à la page sur le plan technique avec la turbocompression. Avec ses 170 chevaux et 184 livres-pied de couple, il permet à la Golf d’adopter une conduite qui est vive et un comportement routier sûr et prévisible en toutes circonstances. Parmi les bémols, on note que le système Start/stop brille par son absence sur tous les modèles de la lignée Golf, ce qui est vraiment dommage…

Polyvalente, la nouvelle Golf affiche un style plus « premium » que le modèle qu’elle remplace. On espère toutefois que la fiabilité à long terme soit au rendez-vous.

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