Mercedes-Benz Classe GLK 2015: Dernier tour de piste avant la refonte

Publié le 1er janvier 2015 dans 2015 par Sylvain Raymond

L’engouement marqué ces dernières années pour les VUS a donné l’éclosion à une multitude de déclinaisons procurant encore plus de choix aux amateurs du genre. Du lot, les VUS compacts de luxe qui attirent les acheteurs par leur prix plus alléchant, leur conduite plus emballante, leur consommation réduite et par le prestige de leur emblème. Chez Mercedes-Benz, c’est le GLK qui s’attaque à ce créneau et qui rivalise avec des modèles tels les BMW X3, Audi Q5 et Infiniti QX50.

Lancé en 2009, le GLK est demeuré pratiquement inchangé depuis ce temps, mis à part une légère refonte en 2013. C’est donc son dernier tour de piste en version actuelle puisqu’une toute nouvelle génération devrait être introduite l’an prochain. Si vous aimez être au volant du modèle dernier cri, il vaudrait peut-être mieux attendre une année encore avant de vous procurer un GLK.

Le plus abordable des GLK est aussi le plus intéressant
Étonnamment, avec son prix inférieur au modèle à essence, c’est le GLK250 BlueTEC à moteur diésel qui fait office de version d’entrée de gamme. Il dispose d’un quatre cylindres de 2,1 litres qui développe 200 chevaux, certes rien de très d’impressionnant, mais c’est surtout son couple de 369 lb-pi qui retient l’attention et qui le rend aussi intéressant. Non seulement on y trouve son compte avec une consommation réduite, en particulier sur l’autoroute, mais le couple généreux de ce type de moulin procure un net avantage en puissance d’accélération. Mercedes-Benz n’est pas le seul à offrir un tel moteur dans son VUS compact. Audi propose son Q5 à la sauce diésel, mais à environ 5 000 $ de plus.

Le GLK 350 demeure au catalogue, lui qui comprend en plus l’acronyme 4MATIC dans son appellation. Au Canada, tous les GLK sont équipés de série d’un rouage intégral, même le 250 BlueTEC bien qu’il n’affiche pas le sigle 4MATIC sur sa carrosserie. Depuis sa mise à jour et l’ajout de la technologie d’injection directe, le V6 de 3,5 litres du GLK 350 développe 302 chevaux, ce qui est nettement mieux aligné avec la concurrence que par le passé. Audi remporte la course à la puissance avec son SQ5 de 354 chevaux. D’ailleurs, Mercedes n’a jamais cru bon de proposer un GLK AMG, une étrange décision. Un GLK 45AMG? Peut-être dans le futur!

Alors que les modèles concurrents sont beaucoup plus en rondeur, le GLK se démarque avec ses lignes plus classiques et angulaires. Il imite pratiquement le style des voitures familiales d'antan. Ce design ne nous avait pas séduits initialement, mais il faut avouer qu’avec le temps, on a appris à l’apprécier. Son caractère est encore plus défini avec l’ensemble AMG – comprenant notamment des roues de 20 pouces – qui équipe de série les modèles à moteur à essence et qui est optionnel dans le cas du GLK diésel.

Avec le temps, Mercedes-Benz a amélioré l’habitacle du GLK reflétant ainsi un peu plus son emblème prestigieux. On a ajouté des matériaux souples aux endroits de contact et revu la planche de bord. Les buses de ventilation rondes tirées de la SLS ont aussi trouvé leur chemin à bord. L’instrumentation est claire et moderne, le volant offre une bonne prise en main et les différentes commandes situées sur la console sont simples à comprendre.

Malgré la taille compacte du véhicule, tous les passagers profitent de bons dégagements. Le GLK peut accommoder jusqu’à trois personnes à l’arrière, mais on y sera beaucoup plus confortable à deux. C’est surtout l’espace de chargement qui souffre le plus. La forme tout en hauteur du véhicule permet de loger des objets assez haut, mais la zone de chargement est peu profonde, ce qui limite les possibilités. Les 450 litres d’espace (sièges arrière relevés) sont bien inférieurs à ce que proposent plusieurs de ses concurrents.

Le comportement d’une voiture
Derrière le volant, on est ravi par l’excellente vision périphérique, élément favorisé par le style carré du véhicule et sa ceinture de caisse plus basse apportant une généreuse fenestration. Les angles morts sont minimes et c'est tant mieux. Sur la route, le GLK se conduit beaucoup plus comme une voiture. Sa hauteur et son format compact ajoutent à cette impression, tout comme sa direction précise. Alors que certains concurrents favorisent un peu plus la sportivité, le comportement du GLK est fidèle aux prémices de Mercedes-Benz : un peu plus confortable.

Si l'on apprécie le moteur diésel pour son pep et sa vigueur en accélération, les chevaux supplémentaires du V6 sont bienvenus, ainsi que sa riche sonorité. Il permet de boucler le 0-100 km/h en 6,5 secondes, soit 1,5 seconde plus rapidement que la livrée diésel. La transmission 7G-TRONIC appuie bien les performances du moteur et contribue à son silence en maintenant les régimes au minimum, ce qui réduit au passage la consommation de carburant. Le système de Démarrage/Arrêt ECO qui coupe automatiquement le moteur lorsque le véhicule est arrêté permet aussi d’économiser quelques litres.

Drôlement efficace, le GLK représente toujours un modèle de choix, spécialement pour ceux qui recherchent une motorisation diésel, une caractéristique plutôt rare dans ce segment.

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