Toyota Prius 2010, la troisième génération

Publié le 12 janvier 2009 dans Detroit par Alain Morin

Elle est déjà là, la troisième génération de la Toyota Prius et c’est à Détroit qu’elle a été lancée.  La petite bête bizarre des débuts a fait place à une voiture plus mature qui peut désormais se féliciter d’avoir aidé à changer la perception que les gens se font de Toyota… qui continue à vendre les immenses Tundra et Sequoia.  Mais ça, c’est une autre histoire!

Si vous lisez ce texte sur la Prius, c’est sans doute que votre côté vert est plutôt poussé.  Nous ne vous ferons pas languir plus.  Toyota donne la nouvelle Prius bonne pour 3,7 litres aux cent kilomètres en ville, 4,0 litres sur la route pour une consommation combinée de 3,8 litres aux cent.  Même si ces chiffres devront être validés par des tests menés par des êtres humains normaux sur des routes normales, il n’en demeure pas moins qu’ils impressionnent. 

Trois modes de conduite, en plus du mode normal

Pour arriver à cette consommation 7% moindre que la génération actuelle, Toyota n’a pas lésiné sur les moyens.  Par exemple, le coefficient de trainée (Cx) de 0,25 est, selon Toyota, le meilleur au monde.  Mais ce qui retient surtout l’attention, c’est le système HSD (Hybrid Synergy Drive).  La Prius peut rouler en mode électrique seulement, en mode essence seulement ou une combinaison des deux.  De plus, on a programmé trois modes de conduite, en plus du mode normal : Électrique, Puissance et Écologique.  Sur le premier mode, la voiture peut rouler à basse vitesse sur la batterie uniquement.  En mode Puissance, la sensibilité sur l’accélérateur est accrue.  Enfin, le mode Écologique, qui aurait très bien pu s’appeler Économie, aide le conducteur à économiser le carburant au maximum. 

Une partie du secret de la consommation réduite de la Prius tient dans le poids moindre de sa motorisation hybride.  Par exemple, la transmission et le différentiel sont 20% plus légers qu’auparavant tout en étant plus compacts.  Le quatre cylindres 1,8 litre de 98 chevaux (moteur thermique) et 80 chevaux (moteur électrique) est le premier moteur Toyota à n’utiliser aucune courroie d’entraînement, ce qui réduit les besoins en entretien.  Mentionnons que les freins, autrefois un duo disque/tambour a fait place à quatre disques.  La transmission est à rapports continuellement variables.

Un toit solaire!

Une autre innovation consiste en un toit transparent et coulissant, comportant des panneaux solaires.  Ces panneaux alimentent le système de ventilation, question de rafraîchir l’habitacle en été lorsque la voiture est immobilisée.  Ce toit optionnel aide ainsi à économiser de l’énergie puisque le climatiseur est beaucoup moins sollicité.  Si les dimensions générales de la Prius n’ont pas tellement changé (l’empattement est demeuré le même), le coffre a été allongé de 10 mm et élargi de 56 mm, tout ça grâce à une nouvelle unité de refroidissement de la batterie.  Batterie à hydrure métallique de nickel soit dit en passant.

Somme toute, la nouvelle Prius se veut, comme c’est la tendance, plus grosse, plus puissante et encore moins gourmande que la voiture qu’elle remplace.  Jusqu’à maintenant, elle nous semble plein de bon sens et nous avons hâte de prendre son volant.  Reste à voir quel sera son prix.  Mon petit doigt me dit qu’il devrait s’aligner sur celui de la Honda Insight, l’éternelle rivale.  Nous verrons lorsqu’elle se retrouvera chez les concessionnaires vers la fin du printemps (une façon comme une autre de dire « au début de l’été » sans que ça semble trop long!)

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