Rallye Mazda : conclusion

Publié le 24 septembre 2015 dans Événements spéciaux par Marc-André Gauthier

Lorsque la troisième journée du Rallye Mazda a débuté, on ne peut pas dire que le moral de l’équipe du Guide de l’auto était à son plus haut. Nous étions mathématiquement éliminés de la course, mais bon, il devait rester quelques belles routes à parcourir!

Contrairement aux deux journées précédentes, où nous avions, pour une raison ou une autre, décidé d’arriver en premier partout, nous sommes partis en dernier de notre camp de base, situé dans la jolie ville de Kamloops.

Les épreuves de cette troisième et dernière journée étaient donc relativement simples : il fallait conduire jusqu’à Ashcroft, une magnifique ville séparée en deux par la rivière Thompson. Sur le chemin, si Dieu le voulait bien, il fallait repérer des épaves de voitures. Nous n’en vîmes aucune…

Ensuite, destination Meritt, une oasis de civilisation au milieu d’un désert de montagnes habitées d’une drôle de végétation, où il fallait prendre des clichés rappelant des scènes de films qui avaient été tournées à l’endroit. Sur le chemin, il fallait identifier, ou non, des ranchs.

Nous arrêtâmes pour le diner dans la ville de Quilchena, dans une magnifique auberge. Au moment d’arriver à l’auberge, toutes les autres équipes étaient sur leur départ. Autrement dit, nous avions pas mal de retard.

Malgré tout, ce fut une journée magnifique, et le chemin du retour vers Kamloops, principalement effectué sur l’autoroute 5A, fut sans embrouille. Le principal défi de cette dernière section consistait à identifier des lacs. Pas trop compliqué.

À la fin, nous avons terminé en 7e position (sur 9). Félicitations à l’équipe d’Autofocus pour leur victoire, qui remet ainsi la somme de 10 000$ à la fondation Jeunnesse J’écoute.

Si c’était à refaire, nous serions sans doute partis derniers à chacune des étapes, histoire de prendre le temps de bien faire tous les défis, plutôt que de s’entêter à arriver en premier.

Nous avons d’ailleurs remporté le prix « Le lièvre et la tortue », afin de souligner les écarts de temps marqués entre nos différentes épreuves.

Quelques mots sur la Colombie-Britannique

En conclusion, j’aimerais terminer avec quelques mots sur la Colombie-Britannique. Ce n’était pas ma première fois dans ce que les locaux appellent la « plus belle province du Canada». Pourtant, je m’en étais toujours tenu à Vancouver et Whistler. Aller me promener dans ce que l’on pourrait appeler la campagne britannocolombienne m’a tout simplement renversé.

Rien, et je dis bien rien, ne vous prépare aux beautés que la nature vous y offre. Plusieurs fois je me suis arrêté tout simplement pour contempler les montagnes infinies qui mouraient à l’horizon, et les petites villes qu’on arrivait à peine à distinguer au pied des géants qui étaient là bien avant nous.

Si jamais vous allez en Colombie-Britannique, prenez le temps de sortir des sentiers battus. J’ai vu des routes exceptionnelles, terrifiantes par moment, mais exceptionnelles. 

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