La tortue se fait lièvre...

Publié le 1er octobre 2015 dans Voitures anciennes par Alain Morin

On l’a déjà vu, l’étape de la soudure a été très longue. Heureusement. Car si cette étape avait été bâclée, la suite de la restauration aurait été beaucoup plus pénible.

Lorsque le châssis et une partie de la carrosserie ont été entièrement soudés, la voiture s’est retrouvée dans la région de Trois-Rivières pour que le restaurateur Denis Lépine y installe le tableau de bord, le filage électrique ainsi que plusieurs accessoires. Puis, la Mustang est retournée à la maison, si l’on peut dire. Cette maison, c’est l’ÉMÉMM (École des métiers en équipement motorisé de Montréal) où les élèves ont repris le flambeau.

La Mustang est revenue à l’école mais pas dans le même département. C’est maintenant au tour des élèves en mécanique de s’amuser! Depuis qu’on la vue la dernière fois, elle a gagné un moteur, une transmission, un différentiel et l’arbre de transmission. Tous les éléments des suspensions avant et arrière sont là, tout comme les freins. Les conduits pour freins (mieux connus sous le nom scientifique de « lignes à brake ») ainsi que le câble pour le frein d’urgence ont été installés. La direction est désormais complète. La plupart des pièces en caoutchouc (rondelles, œillets, etc.) sont installées.

Un moteur qui attendait une voiture

On se souviendra que le moteur, un V8 de 289 pouces cubes à carburateur double corps de 200 chevaux, avait été désassemblé et réassemblé par les élèves de l’école. Entre les deux étapes, le bloc, le vilebrequin et les culasses avaient été rectifiés par des firmes extérieures (BL Performance, Vilebrequin Universel et Culasse Express respectivement). Le différentiel n’a pas eu besoin d’être rebâti. Les freins, eux, ont été reconstruits par les élèves de Luc Rioux, professeur à l’ÉMÉMM.

Les prochaines étapes consisteront à installer le réservoir à essence, terminer l’installation électrique et, enfin, démarrer le moteur et procéder aux inévitables ajustements. Il reste à corriger le parallélisme des roues, installer les ailes avant, le capot, le couvercle du coffre, peinturer la carrosserie, installer le toit en toile, les sièges, les garnitures intérieures et extérieures. Pas nécessairement dans cet ordre.

Allez, on met le pied au tapis!

L’ÉMÉMM met présentement les bouchées doubles, question de terminer la Mustang avant le Salon International de l’Auto de Montréal où elle sera exposée. À la fin du Salon, elle fera l’objet d’un tirage au sort parmi les détenteurs de billets. Vous pouvez vous procurer ces billets ici. 20 $ (plus 1,50$ pour la poste) pour avoir une chance de devenir propriétaire d'une Mustang 1967 décapotable, ce n’est pas cher…

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