Porsche Performance Tour: das gute Leben

Publié le 20 juillet 2016 dans Événements spéciaux par Frédérick Boucher-Gaulin

Porsche se prépare à organiser une nouvelle édition de son Performance Tour. Vous pouvez vous inscrire en cliquant sur ce lien. Cet annnée, il y aura deux vagues, chacune limitée à 20 personnes; la première se tient du 1 au 3 octobre, et la seconde du 5 au 7 octobre. Nous avons qu la chance de participer à cet évènement exceptionnel l'an dernier, vous pouvez lire notre compte-rendu ici.

Porsche offre deux programmes pour les amateurs de sensations fortes; le Camp4 et le Performance Tour. Le premier se veut une expérience de conduite hivernale surréelle; sur la piste de Mécaglisse, on apprend les rudiments du dérapage contrôlé; Porsche propose cette expérience depuis quelques années, et le succès est tel que le programme recommence année après année.

Le Performance Tour, de son côté, est moins technique; il n'est pas question ici de parfaire son pilotage, mais bien d’explorer de belles routes au volant de rutilantes Porsche. Ce programme a pour mission de vous faire profiter du style de vie qu'on associe à ces sportives. Notez que vous n'avez pas besoin de posséder une Porsche pour participer; les voitures – tout comme l'hébergement et la nourriture — sont fournies par le constructeur. Vous n'avez qu'à lui donner un chèque de 3 995 $ plus taxes.

Le Performance Tour

Le Performance Tour débute à l'aéroport d'Ottawa; pour plusieurs participants — qui viennent de Toronto, d'Ottawa ou de Montréal — cette option est plus simple. Notez que d’autres Performance Tour sont organisés au pays. Par exemple, cet été, il y en avait un dans la région de Vancouver. Après une rapide présentation où l'on nous explique le déroulement des trois journées à venir et où l’on nous rappelle que nous serons sur des chemins publics et qu'il faudra donc faire preuve de retenue, nous passons au garage où nous découvrons nos bagnoles pour le périple. Les voitures rouges que vous voyez sur les photos sont des 911 Carrera 4S : 400 chevaux plus un rouage intégral pour palier leur architecture particulière (moteur arrière), ainsi qu'une boîte automatique PDK. Les petits coupés gris sont des Cayman S; bien qu'ils ne font « que » 325 chevaux, ils offrent l'avantage d'un poids inférieur parfaitement répartit grâce au moteur central.

Jour 1

Après nous être regroupés en équipe de deux, c’est le départ : notre première journée nous amènera d’Ottawa à Montebello, un trajet qui prendrait normalement 1 heure. Toutefois, ce n’est que 4 heures plus tard, que notre convoi de 10 Porsche atteint la petite ville puisque nous sommes passés par les chemins les plus tortueux du coin. Et des plus agréables!

À peine descendu des voitures, on doit reprendre la route; cette fois cependant, on échange les bolides qui rasent le bitume contre des Cayenne Diesel! Au programme, un peu de hors route. On a tendance à croire que ces gros VUS ne pourraient pas se débrouiller dans la nature, mais ils sont diablement impressionnants; avec un large éventail de technologies pour aider même le pilote le plus novice, les Cayenne se jouent des obstacles avec brio. Selon Porsche, peu de clients utiliseront leur VUS hors des sentiers battus; croyez-moi, ils ne savent pas ce qu'ils manquent!

Jour 2

Bien reposés après une nuit dans le rustique mais très huppé Château Montebello, nous repartons; cette deuxième journée est entièrement dédiée à la conduite, et les 8 heures de route nous amèneront à... Mont-Tremblant, qui ne se trouve qu'à 76 kilomètres de là.... Plus le temps passe et plus on prend nos aises au volant des voitures; personnellement, je cesse de penser aux prix des bagnoles (140 000 $ pour la 911, 95 000 $ pour le Cayman) pour m'attarder sur leurs caractéristiques individuelles. Le Cayman est fait pour être conduit en finesse, alors que la 911 permet plus de largesses; on se fie sur son rouage intégral et sa puissance supérieure pour ressortir rapidement des virages, tandis qu'il ne faut pas perdre trop de vélocité au volant du Cayman.

Jour 3

Pour moi, la troisième journée était la plus attendue; dès notre départ de Mont-Tremblant, nous prenons la direction du circuit ICAR, où nous pourront pousser les machines à leurs limites!

J'ai dû me rendre à l'évidence : les limites d'une Porsche sur piste sont infiniment supérieures à ce que mes maigres talents de pilote ont pu aller chercher. Même en conduisant le plus rapidement possible, je ne parvenais pas à prendre le Cayman et la 911 en défaut. Soit dit en passant, c'est là que le Cayman s'est démarqué : tous préféraient la petite voiture à sa grande sœur, citant sa stabilité en virage et son poids mieux réparti.

Une expérience unique

De prime abord, payer 4 000 $ pour conduire pendant 3 jours peut sembler excessif; cependant, je vous assure que si vous avez toujours voulu dormir dans des endroits très haut de gamme et vivre votre fantaisie de rouler en Porsche sur des routes enchanteresses et même sur une piste de course, c'est bien peu payé comparé au prix d'achat d'une de ses merveilles...

Ah oui, j’allais oublier. Vous savez ce que ça veut dire « das gute Leben »? Ça veut dire « La belle vie »…

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