Mercedes-Benz Steering Assist, il n’y a pas que les Tesla qui se conduisent seules!
Le constructeur Tesla a fait les manchettes cette semaine en introduisant à bord de la Model S un système d’autopilotage, ce dernier utilisant un radar, des caméras et une série de capteurs permettant de contrôler automatiquement la direction du véhicule.
Tous les médias spécialisés en ont fait leurs manchettes, mais Tesla n’est pas le premier à accoucher d’un tel système. Audi l’a fait il y a déjà plusieurs mois avec le Q7 2016 alors qu'il y a deux ans, Mercedes-Benz a également introduit une conduite autonome assistée à bord de sa Classe S. La marque de Stuttgart avait baptisé son système Steering Assist.
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Une bonne dose de confiance en la technologie
Nous avons d’ailleurs pu mettre le Steering Assist à l’épreuve la semaine dernière lors du lancement du tout nouveau Mercedes-Benz GLE Coupe 2016, ce dernier pouvant en être équipé. Comme c’est le cas avec Tesla, le système fonctionne en collaboration avec le régulateur de vitesse intelligent, appelé Distronic Plus chez Mercedes.
Pouvant être activé à des vitesses variant entre 30 et 200 km/h, le système d’autopilotage de Mercedes-Benz aide le conducteur à demeurer au centre de la voie en agissant directement sur la direction sur une ligne droite ou en virage. C’est drôlement surprenant de voir le véhicule demeurer au centre par lui-même ou même de prendre une courbe alors que le volant tourne tout seul. Il faut une bonne dose de confiance en la technologie!
Garder les mains sur le volant
Bien entendu, ne pensez pas laisser la voiture circuler seule pendant que vous faites la sieste ou répondez à un appel. Des capteurs s’assurent que vos mains sont posées sur le volant. Il est possible de les retirer afin d’admirer le travail de cette technologie mais un témoin visuel et sonore vous ramènera à l’ordre après quelques secondes, sans quoi le Steering Assist se désactivera dès qu'il sera sécuritaire de le faire.
Toute comme c’est le cas du système de Tesla qui est toujours en phase bêta, les autopilotes ont leurs limitations. Si les lignes de marquage sont effacées ou masquées, le système se désengage et avertit le conducteur via un témoin lumineux. On découvre aussi qu’il demeure un bon pas entre la voiture assistée et entièrement autonome. Par exemple, lors de notre expérience, lorsqu’une voie de dépassement s’ajoutait à la route, le système devenait confus et se demandait où aller, continuant tout droit entre les deux. On peut trouver une multitude de situations dans lesquelles on se demandait comment le système réagirait.
On comprend que, malgré les avancées technologiques, ces systèmes demeurent des uniquement assistances à la conduite.
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