La mécanique est plus fragile en hiver
La mécanique est plus fragile en hiver. Et je ne parle pas de la mécanique humaine, rudement mise à l’épreuve dès que le mercure descend sous le point de congélation!
Je parle ici de la mécanique d’une automobile. Imaginez un vilebrequin, des pistons et des pompes engourdis par un froid polaire à qui l’on demande d’un seul coup de démarreur de tourner à plus de mille tours par minute! Comme réveil, c’est brutal.
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C’est pourquoi il faut donner à ce moteur une huile adaptée à nos conditions hivernales. Elle aidera les pièces mobiles à gagner en température rapidement tout en assurant une parfaite lubrification. Le liquide de refroidissement doit aussi être adapté au climat. Un vieil antigel ou un niveau trop bas pourrait endommager le moteur.
Lorsque les températures sont basses au point de faire peur au mercure, la batterie est sans aucun doute l’un des éléments les plus sollicités lors de la mise en marche du moteur. Une fois la voiture démarrée, plus il fait froid, plus la batterie met plus de temps à se recharger. Si la batterie de votre voiture a plus de cinq ans, il ne serait pas superflu de la faire vérifier avant la blanche saison.
Même si elles sont mieux protégées contre le froid qu’auparavant, les conduites d’essence peuvent quand même geler, surtout lorsque les températures varient rapidement d’un extrême à l’autre, créant ainsi de la condensation qui peut geler et les bloquer.
C’est connu, les hivers sont rarement amis avec les systèmes d’échappement. Leurs relations sont mauvaises lorsque la voiture n’effectue que de courtes distances, ce qui ne laisse pas le temps au système de se réchauffer adéquatement. Il en résulte de la condensation qui gèle et qui entraîne de la rouille.