Ford Escape 2017 : les moyens pour réussir

Publié le 17 novembre 2015 dans Los Angeles par Denis Duquet

Le secteur des VUS est l’un des plus importants, représentant actuellement un tiers de toutes les ventes de véhicules sur le marché canadien. De plus, les experts prédisent que d’ici 2020, 40 % du marché sera constitué de VUS. Il est donc essentiel pour tout constructeur automobile de connaître des chiffres de vente à la hausse. Pour ce qui est de Ford, sa situation dans le secteur des VUS compacts est envieuse puisque son modèle dans cette catégorie domine les autres concurrents, avec des ventes de 50 057 unités en 2014.

Mais cela aurait été une erreur magistrale de se contenter du statu quo, ce qui explique pourquoi la version 2017 du Ford Escape a été sérieusement requinquée. Il faut souligner cependant que la plateforme ainsi que les suspensions sont demeurées plus ou moins similaires au modèle 2016. Pour le reste, on a apporté des changements et des améliorations à pratiquement tous les chapitres.

Silhouette révisée, habitacle plus attrayant

Au premier coup d’œil, l’Escape conserve à peu près la silhouette que l’on connaît. Toutefois, la section avant est quand même toute nouvelle alors que la calandre est redessinée et constituée de trois tiges horizontales, tandis que des retouches ont été apportées à la section arrière. 

Dans l’habitacle, la principale transformation concerne la console centrale : le traditionnel frein à main a été remplacé par un bouton d’activation électronique. On a aussi révisé la qualité des matériaux et rafraîchi la présentation des cadrans et de certaines commandes. Le nombre d’espaces de rangement est également plus important.

De nouveaux moteurs

Toujours en adoptant cette philosophie d’amélioration progressive, le nouvel Escape propose deux moteurs EcoBoost. Le premier est un quatre cylindres de 1,5 litre d’une puissance de 180 chevaux. Le second est un autre quatre cylindres, mais il s’agit d’un 2,0 litres de 245 chevaux. Ils sont dotés du système arrêt-redémarrage automatique, c’est-à-dire que le moteur cesse de tourner lorsque la voiture est immobilisée et redémarre quand le conducteur enlève son pied de la pédale de frein. Enfin, un troisième moulin figure au catalogue : le quatre cylindres de 2,5 litres qui était déjà offert sur ce modèle. Les trois sont associés à une boîte automatique à six rapports avec des palettes montées sur le volant.

Électronique à gogo

Toujours dans le but d’améliorer et de raffiner l’Escape, les ingénieurs ont apporté une pléthore d’innovations d’aide électronique à la conduite. Celle dont Ford semble être le plus fier est le SYNC Connect qui permet au propriétaire de la voiture, par le biais de son téléphone intelligent, de verrouiller les portières à distance, de lancer le moteur et d’effectuer plusieurs autres tâches connexes. Il est le premier véhicule Ford au monde à être doté de ce dispositif. Il est intégré dans le système SYNC 3, lui aussi entièrement révisé.

Soulignons également une surveillance des angles morts, un régulateur de vitesse adaptatif, un détecteur de somnolence, un système de maintien du véhicule entre les lignes ainsi qu’un avertisseur de collision frontale. Bien entendu, on a conservé l’ouverture automatique du hayon (en plaçant son pied sous le parechocs arrière).

Encore plus homogène

Le succès de l’Escape sur le marché canadien n’est pas le fruit du hasard. Il faut conclure que ses caractéristiques techniques, esthétiques et son agrément de conduite en ont fait le modèle favori des conducteurs canadiens dans cette catégorie. Cette fois, on a procédé à plusieurs raffinements tout en modifiant la silhouette afin de l’harmoniser à l’ensemble des autres VUS de la famille Ford. Il ne faudrait pas se surprendre si l’Escape continuait de dominer sa catégorie.

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