Ford Hot Rod 1936: Quand la passion prend le dessus

Publié le 25 avril 2016 dans Voitures anciennes par Frédéric Mercier - Autonet

Acheter une voiture demande souvent des semaines, voire des mois de réflexion. Pas pour Stéphane Dumaine.

Il y a quatre ans, l’homme d’affaires de Granby visitait l’exposition annuelle des voitures anciennes de sa ville natale, le plus grand rassemblement du genre au Québec.

Même s’il est propriétaire d’une collection qui compte désormais quelques dizaines de voitures anciennes, Stéphane Dumaine se souvient être allé au Granby International en tant que visiteur, cette année-là. Aucune intention d’acheter.

Ça, c’était avant le coup de foudre.

«Je l’ai vu entrer sur le site, et j’ai vu que son conducteur se dirigeait vers la section des voitures à vendre. Je l’ai tout de suite suivi, j’ai commencé à parler avec le gars, et ça n’a pas été long qu’on s’entendait sur un prix!»

C’est de cette façon que le grand amateur d’automobiles qu’est Stéphane Dumaine résume son premier contact avec son Ford Hot Rod 1936. Oui, on peut parler d’un coup de foudre.

Un look unique

Pour Stéphane Dumaine, l’automobile est une forme d’art, et pas un simple moyen de transport.

On peut donc le comprendre d’être tombé sous le charme de ce Hot Rod flamboyant. 

«Ce qui m’a tout de suite plu, c’est sa simplicité. C’est une œuvre d’art sur quatre roues» s’exclame-t-il, admettant qu’il n’a jamais été un grand amateur de Hot Rod. Encore aujourd’hui, son Ford 1936 est d’ailleurs le seul véhicule de ce genre dans sa collection. 

Stéphane Dumaine avoue aussi avoir été séduit par les détails. Comme l’absence de poignées pour les portières et le coffre arrière, qui s’ouvrent uniquement de façon électrique. Ou la plaque d’immatriculation rétractable à l’arrière, qui disparaît quand le véhicule est arrêté.

Il a aussi tout de suite été épaté par cette couleur orange vif, couleur qui a d’ailleurs été empruntée à la Mercury Capri des années 80. La combinaison avec l’intérieur beige est assez spectaculaire merci.

Et que dire de ce pare-brise arrondi signé DuVall, une légende dans le monde de l’automobile, et particulièrement chez les amateurs de Hot Rod.

Sous cette carrosserie ultra modifiée d’un camion Ford de 1936, un moteur V8 General Motors de 350 pouces cube s’occupe de transmettre toute sa puissance aux roues arrière.

Une histoire mystérieuse

Stéphane Dumaine a beau être propriétaire de ce splendide Hot Rod depuis quelques années, mais quelques détails concernant son histoire lui demeurent complètent inconnus.

Ce qu’il sait, c’est que celui qui s’est occupé de faire faire toutes ces modifications est décédé alors qu’il en était encore le propriétaire.

C’est son épouse qui a hérité du véhicule, qu’elle a finalement vendu à la personne rencontrée par M. Dumaine au Granby International. 

Ça, c’est ce qu’il sait. Ce qui demeure nébuleux, c’est l’incertitude à savoir qui a réalisé ce superbe travail. 

 «On m’a dit qu’il avait peut-être été fabriqué par Good Guys, mais je n’ai jamais eu la confirmation», avance-t-il. Good Guys, dans le monde du Hot Rod, est synonyme de grande qualité. Un gage de compétence, mais aussi d’exclusivité.

Chose certaine, si le Ford 1936 de Stéphane Dumaine n’a pas été construit par Good Guys, il en a été fortement inspiré.  

L’automobile n’est pas qu’une affaire de raison. Et quand la passion prend le dessus, on assiste parfois à de très belles histoires. Comme celle de Stéphane Dumaine et son précieux Hot Rod.

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