Toyota i-Road et COMS : l’autopartage, une solution possible

Publié le 22 juin 2016 dans Premiers contacts par Jacques Deshaies

Il y a quelques années, nous avions été conviés au Salon de l’auto de Tokyo par le constructeur Toyota. À la même occasion, la direction nous avait également invités à quelques activités hors salon, comme l’essai sur circuit fermé de ce qu’allait être la Toyota Mirai ainsi que du fameux et spectaculaire i-Road.

C’est ce dernier que nous avons eu le plaisir de rouler en mode urbain du côté de Grenoble, en France. Une société appelée Cité Lib en association avec Toyota et d’autres partenaires ont mis sur pied ce réseau de partage de voitures électriques. Un peu à la façon des Bixi, vous pouvez louer par période de 15 minutes soit le i-Road biplace ou le COMS monoplace avec coffre. Les deux minivoitures ont une autonomie de 35 km, soit le niveau suffisant pour effectuer vos déplacements en ville.

Finalement, c’est le i-Road qui est le plus amusant. Mais attention, vous devez suivre une petite formation afin de prendre la rue avec votre véhicule trois roues. Dans la vraie vie, vous devez adapter votre conduite en fonction de la conception du véhicule. Par exemple, vous devez anticiper les virages avant d’effectuer la manœuvre. Avant d’y entrer, vous commencez à tourner le volant sinon, vous sortirez du virage sur la voie inverse. C’est le concept de la roue directrice qui provoque ce changement de comportement.

De plus, les manœuvres de stationnement parallèle sont différentes. Mais dans ce cas-ci, il est préférable de stationner en perpendiculaire ou tout simplement en travers. De ces façons, il est plus facile d’en sortir. Avec une vitesse de pointe de 45 km/h, la conduite du i-Road en milieu urbain est des plus simples et agréables. Comme les habitants de Grenoble sont habitués à les voir circuler depuis quelque temps, le respect mutuel s’est installé.

Mais certains automobilistes hésitent avant de nous dépasser. Lorsque notre i-Road s’incline dans les virages, certains d’entre eux ralentissent tandis que ceux qui circulent sur la voie inverse ont tendance à s’éloigner du centre de la route.

Le projet pilote semble bien fonctionner jusqu’à présent. Le prochain objectif est d’agrandir la communauté d’autopartage. Pour l’instant, pas question d’augmenter le nombre de voitures disponibles ni d’instaurer d’autres réseaux sur la planète. Alors si vous désirez essayer ce curieux véhicule électrique, vous devrez soit le faire au Japon ou du côté de Grenoble. Toutefois, si vous passez par là, n’hésitez pas, c’est vraiment amusant.

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