Chevrolet Impala 1963: Une histoire d’amour qui finit bien

Publié le 21 juillet 2016 dans Voitures anciennes par Frédéric Mercier - Autonet

Il faut entendre la voix de Patrick Thibeault quand il parle de sa Chevrolet Impala 1963 pour comprendre à quel point il en est fier.

Et quand il nous raconte comment il en a fait l’acquisition, on peut le comprendre d’avoir le sourire étampé au visage. Son Impala, il l’a méritée.

Tout a commencé par une petite recherche sur Internet, l’été dernier. «Je l’ai vue à vendre et j’ai réalisé que j’avais déjà acheté un autre véhicule du même vendeur, explique le grand passionné de voitures anciennes.

Tout de suite, Patrick a lancé un coup de fil au propriétaire, lui proposant de faire un dépôt immédiatement sur la voiture. Il quittait le Québec pour des vacances quelques jours plus tard, et il n’était pas question que l’Impala lui glisse entre les mains.

«Le propriétaire m’a dit que je n’avais pas besoin de faire de dépôt, qu’il allait me la garder et qu’on allait régler ça à mon retour», explique Patrick Thibeault, qui est parti en vacances en ayant l’Impala en tête 24 heures sur 24.

«C’étaient les pires vacances de ma vie, raconte-t-il en riant. Je pensais juste à l’auto. J’avais simplement hâte de revenir au Québec pour que ça se règle.»

Plus compliqué que prévu

Sauf qu’à son retour à la maison, les choses ne se sont pas passées comme il l’aurait souhaité. Le propriétaire, malgré sa promesse initiale, lui a appris qu’il avait cédé la voiture à quelqu’un d’autre.

L’Impala était vendue, et ce n’est pas Patrick Thibeault qui en était l’heureux propriétaire. Pas pour le moment, en tout cas.

Mais comme la vie fait habituellement bien les choses, le vent allait tourner. Suffisait d’être patient.

À peine quelques semaines plus tard, Patrick Thibeault était dans sa ville natale pour l’exposition annuelle du Granby International. Comme à tous les ans, il était aux abords de son terrain loué dans l’espace du marché aux puces.

Puis, vers la fin de la journée, un petit miracle s’est produit. «J’ai tourné la tête et j’ai vu une roue passer. Je savais que c’était elle et je me suis mis à courir!», se rappelle-t-il.

Après avoir discuté avec le proprio, il a appris que la voiture venait tout juste d’être… vendue encore une fois!

Sauf que cette fois-ci, Patrick a pris le taureau par les cornes. Il a expliqué au vendeur à quel point il voulait cette Impala, et comme la transaction n’était pas encore officialisée avec l’autre acheteur, c’est finalement le plus passionné des deux qui a eu le dernier mot.

Une Impala pas comme les autres

Si Patrick Thibeault tenait à ce point-là à mettre la main sur cette Impala 63, ce n’est pas pour rien.

Le véhicule est dans une condition générale qui frôle la perfection. Sa couleur à deux tons reluit comme au premier jour et tout l’habitacle semble être sorti de l’usine la semaine dernière.

Avant d’être importée au Québec, l’Impala faisait d’ailleurs partie de la collection de RK Motors Charlotte, un vendeur de voitures anciennes et de performance reconnu pour la qualité exceptionnelle de ses véhicules.

Malgré un look somme toute assez similaire à celui du modèle d’origine, l’Impala a reçu quelques modifications qui lui donnent une allure et un comportement réellement uniques.

Le véhicule est équipé de roues en alliage de 20 pouces à l’arrière et de 18 pouces à l’avant, de freins à disque aux quatre roues, d’un système d’échappement double et d’un moteur V8 General Motors de 350 pouces cube installé il y a à peine trois ans.

Modifiée selon les normes des «Resto Mod», l’Impala rend son propriétaire excessivement fier. Patrick Thibeault ne se gêne d’ailleurs pas pour en parler. Son Impala, il en est fier.

Si vous passez par le Granby International cet été, gardez l’œil ouvert!

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