Audi Q7 2016: Celui qui se conduit pratiquement seul

Publié le 1er janvier 2016 dans 2016 par Sylvain Raymond

Le Q7, le plus imposant et luxueux des VUS chez Audi, se refait une beauté cette année, lui qui arrive dans les salles d’exposition cet automne. Il est assez étonnant de constater qu’après pratiquement une décennie de commercialisation, la première génération a bien traversé les années. 

Les nouvelles lignes du Q7 sont frappantes. Il délaisse ses courbes de VUS macho tout en rondeurs, et s’apparente maintenant beaucoup plus à une familiale, haute sur pattes. Cela découle en bonne partie de son toit plus plat et de ses lignes davantage angulaires. Le style est classique, on se demande comment il va vieillir. L’affiliation à la marque aux anneaux est évidente, surtout à l’avant. On retrouve une grille trapézoïdale à barres transversales plus massive, car elle s’étend un peu plus en largeur et en hauteur. Les bandes à DEL des feux et des phares font très chic, surtout en soirée. 

Plus de puissance pour la paire de V6

Côté mécanique, on retrouve toujours une paire de six cylindres de 3,0 litres. Le premier est celui qui était réservé au Q7 Sport l’an passé et qui est désormais de série. Il développe 333 chevaux et un couple de 325 lb-pi, des chiffres désormais mieux alignés avec la concurrence. Qui dit Audi dit rouage intégral quattro et tous les Q7 en sont équipés, une autre bonne nouvelle.

L’autre V6, c’est le TDI. Comme son nom l’indique, il carbure au diesel; un précieux liquide qui, malgré son prix souvent plus élevé à la pompe chez nous, permet d’obtenir une consommation moyenne plus favorable. Disposant de la même cylindrée, il génère cette fois 272 chevaux pour un couple de 443 lb-pi, une hausse qui le positionne parmi les plus robustes de sa catégorie. Grâce à son couple imposant, ce moteur turbodiesel ne concède que deux centièmes de seconde au sprint du 0-100 km/h par rapport à l’autre V6. 

On sait déjà qu’un SQ7 est en préparation et se frottera aux autres bolides du genre alors que la version hybride enfichable e-tron devrait aussi traverser l’Atlantique. Ce sera le premier véhicule à marier chez-nous moteurs diesel et électrique et Audi promet une consommation sous les 2,0 l/100 km. 

Une pléiade de technologies

L’habitacle du Q7 est à la hauteur. La qualité des matériaux, leur agencement et l’assemblage sont sans reproche. Audi crée probablement les plus beaux intérieurs et l’effet est toujours aussi réussi avec le Q7. Ce VUS abrite le nec plus ultra en matière de technologie, dépassant même ce que l’on retrouve dans les luxueuses berlines du constructeur allemand. 

Certaines livrées proposent le tableau de bord virtuel d’Audi qui comprend une instrumentation entièrement numérique. Un large écran remplace toutes les jauges analogiques, et présente les informations de conduite en couleur haute résolution. On croirait à un cockpit d’avion et bien entendu, il est possible de personnaliser le tout à volonté. Le nouveau système MMI qui règle pratiquement tout à bord comprend maintenant un petit pavé tactile pour faciliter la sélection des éléments. Les passagers arrière pourront quant à eux compter sur la tablette Audi, fonctionnant sous Android, laquelle permet d’interagir avec tous les systèmes du véhicule. Un véritable iPad, un peu plus résistant selon Audi.

Le Q7 se conduit pratiquement seul grâce à son régulateur de vitesse intelligent qui non seulement conserve une distance entre vous et le véhicule qui vous précède, mais maintient aussi la trajectoire, détecte les limites de vitesse pour s’y conformer automatiquement et freine seul en cas de besoin. 

Quatre roues directionnelles

Audi a accordé une attention spéciale à la réduction du poids et sur la route, cette diminution de plus de 300 kilos se fait sentir. Le Q7 est plus agile et ses nouvelles lignes donnent l’impression qu’il est plus petit, ce qui est d’ailleurs vrai, de quelques millimètres. Cette agilité, il la doit à ses quatre roues directionnelles qui permettent de réduire le diamètre de braquage et de faciliter les virages à plus grande vitesse. Cette technologie a toujours eu de la difficulté à s’imposer dans le passé. Est-ce la bonne, cette fois?

Sur la route, on apprécie la fougue du moteur à essence et son couple disponible à bas régime. La transmission Tiptronic à huit rapports extirpe bien la puissance et l’on aime bien le système Drive Select qui permet de modifier du bout du doigt le comportement du Q7 en faisant varier notamment la réponse de l’accélérateur, de la direction et de la suspension. Le moteur diesel continue de séduire en raison de son économie de carburant, mais surtout grâce à son couple généreux. Rien à voir avec les mécaniques rugueuses du passé. À l’oreille, il est difficile de déceler qu’il s’agit d’un Q7 TDI.

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