Nissan Z 2016: Classique et plus abordable

Publié le 1er janvier 2016 dans 2016 par Sylvain Raymond

La Nissan Z n’a plus besoin de présentation, elle qui fait l’envie des amateurs de coupé sport depuis ses débuts en 1969. Depuis 2009, elle est commercialisée sous sa sixième génération et on l’a même rebaptisée pour l’occasion afin de refléter sa cylindrée supérieure. En dépit de quelques retouches apportées ici et là l’année dernière, la 370Z n’est peut-être pas à la page côté technologique, mais elle demeure une sportive de premier plan, capable de se frotter à des modèles beaucoup plus prestigieux.

Malgré tout l’attrait qu’elle exerce auprès des amateurs de sportives nipponnes et de voitures modifiées, on écoule les unités au compte-gouttes, ce qui est souvent le cas des coupés sport, et son prix assez élevé n’aide pas les choses. D’ailleurs, mon collègue écrivait l’an passé que la 370Z était une véritable aubaine chez nos voisins du Sud par rapport à ici, grâce à une version moins bien équipée non offerte chez nous. Il semble que ses prières ont été entendues car pour 2016, son prix de base a été abaissé de 10 000 $, rien de moins. Eh oui, la Z, pour les intimes, est maintenant proposée sous les 30 000 $, ce qui la rend plus alléchante.

La NISMO, tout un bolide

Nous avons eu la chance de participer à une randonnée au volant de la 370Z, balade destinée à ramasser des fonds pour les enfants malades. Il faut savoir que cette auto est proposée en versions coupé et cabriolet à toit souple. Nous avions le coupé, le plus intéressant des deux. Malgré ses lignes sportives, il était difficile de rivaliser avec les nombreuses bagnoles exotiques présentes à l’évènement. Heureusement, nous avions mis la main sur la livrée NISMO, une version beaucoup plus tape-à-l’œil. Les jantes uniques ajoutent à sa beauté, mais c’est surtout son béquet arrière et son échappement double intégré dans la carrosserie qui la rendent aussi réussie.

À l’intérieur, le tableau de bord est très simpliste et trahit l’âge du modèle. Oubliez les habitacles technos des nouveaux modèles, la Z est demeurée classique et indéniablement axée sur le plaisir de conduite. D’ailleurs, on a amélioré l’attention aux détails, entre autres sur les panneaux de porte, grâce à l’ajout de matériaux souples.

Avec l’absence de places arrière elle ne peut accueillir que deux passagers ce qui limite son aspect pratique. L’espace de chargement est également assez restreint, notamment en raison du plancher élevé et d’une barre anti rapprochement  située derrière les deux tours de suspension. La version NISMO est un peu plus exclusive avec des coutures rouges, un volant sport et des sièges Recaro recouverts de cuir et d’Alcantara. Dès que l’on ouvre la portière, on sait que l’on est en présence d’un bolide.

Tout l’ADN d’une sportive

Au cœur des performances du modèle, on retrouve tout d’abord une conception idéale pour une sportive. Bonne répartition de poids, profil bas, empattement court, porte-à-faux réduits et roues arrière motrices, tout pour maximiser le comportement du bolide. Pour assurer des performances décentes, Nissan compte sur un moteur bien connu, son V6 de 3,7 litres qui développe dans ce cas-ci une puissance de 332 chevaux pour un couple de 270 lb-pi. C’est un chiffre plus qu’honorable et c’est encore mieux dans le cas de la NISMO qui profite de 18 chevaux supplémentaires, principalement grâce à son échappement moins restrictif.

Les puristes voudront conserver la boîte de vitesses de base, la manuelle à six rapports dotée du système SynchroRev Match. Il fait correspondre le régime du moteur lorsque l’on rétrograde, et l’on devient instantanément un expert du talon-pointe! Ceux qui ne désirent pas jouer de la pédale d’embrayage pourront opter pour une automatique à sept rapports comprenant des palonniers derrière le volant.

Une fois le V6 démarré, on apprécie sa riche sonorité filtrée par un échappement aux harmoniques étudiés. Bien enfoncé dans le siège, on retrouve une position de conduite basse, typique des sportives. Le volant offre une bonne prise en main; on sent que l’on a véritablement la maîtrise de la voiture qui, via une suspension sport et une direction ultraprécise, enchaîne les courbes sans broncher et sans aucun transfert des masses. 

Les accélérations sont franches et la puissance est disponible à un couple relativement bas. Vivement la boîte manuelle à six rapports, puisque l’automatique, quoique plus pratique en ville, inhibe vraisemblablement les performances de la voiture. Grâce à ses performances, la 370Z peut rivaliser sans gêne avec des modèles griffés et plus dispendieux.

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