Mercedes-Benz Classe C 2016: Une marche plus haute

Publié le 1er janvier 2016 dans 2016 par Jacques Duval

J’ai toujours été un grand partisan de la Classe C de Mercedes, au point où j’en ai même acheté une à sa seconde année sur le marché. Mon admiration tenait en bonne partie au design extérieur dont j’aimais la compacité et les lignes à la fois sobres et homogènes. Devant sa remplaçante, je dirais que mon enthousiasme a chuté d’un bon cran. Évidemment, on peut tomber dans les pommes pour la AMG C 63 S qui a balayé ses cinq adversaires dans notre match comparatif, mais pour l’acheteur disposant d’un budget moyen, les performances de cette bête de piste sont un élément négligeable. 

Qu’en est-il de la Classe C de nouvelle génération pour vous et moi? Sa silhouette ne supporte pas la comparaison avec l’ancienne, c’est certain. Mercedes a voulu soigner le luxe et le confort et le but a été atteint harmonieusement. Fini cette obsession de vouloir dépasser sa grande rivale qu’est la Série 3 de BMW! La firme de Stuttgart a même fait l’inverse en créant une Classe C qui lorgne du côté de la série E aux dimensions plus généreuses. C’est ainsi que l’on se sent plus à l’aise au volant, bien calé dans des sièges quasi orthopédiques. Seule la large console prévient le mouvement de la jambe droite, en quête d’un peu de repos à l’occasion. 

UN RAFFINEMENT CERTAIN

On ne saurait toutefois se trouver dans un environnement plus accueillant avec un tableau de bord qui rejoint, voire dépasse en élégance celui tant prisé des Audi. Les places arrière également bénéficient d’un empattement allongé qui permet à cette compacte d’offrir un espace moins coincé. Le profil du toit oblige à s’adonner à une petite révérence lors de l’accès à la voiture, principalement à l’arrière. C’est vrai pour la berline et ce l’est encore davantage pour la version coupé qui devrait être présentée au prochain Salon de l’auto de Francfort.

Généralement connue comme le modèle d’accès à la gamme, la berline de Classe C a désormais une compagne qui a repris ce rôle, la CLA. Plus petite et moins chère, cette variante a fière allure, mais ses qualités ne vont pas beaucoup plus loin. Bref, dans mon livre, ce n’est pas une vraie Mercedes-Benz, ni par sa qualité d’exécution ni par sa sensation de conduite. 

Excluant les versions frappées du sigle AMG, deux motorisations différentes envahissent le coin moteur, chacune bénéficiant de la turbocompression. La désignation est toutefois trompeuse puisque la C 300, le modèle le moins cher, emploie un 4 cylindres de 2,0 litres que la suralimentation réussit à amener à 241 chevaux. Les opinions sont partagées quant au choix de ce groupe propulseur. Certains le trouvent adéquat avec comme seul handicap un manque de couple au moment de compléter un dépassement. En revanche, il y a la C 400 qui mérite un rugissant V6 3,0 litres double turbo de 329 chevaux. Et que dire de la AMG C 450 et de ses 362 chevaux? Tous ces moteurs répartissent leur puissance au moyen d’une transmission automatique à 7 rapports. Quoi qu’il en soit, la nouvelle Classe C avale les kilomètres avec une facilité déconcertante tout en bénéficiant de la panoplie habituelle d’assistances à la conduite. Et lorsque les conditions routières se détériorent, la traction intégrale veille au grain.   

QUAND LE SPORT CÈDE LE PAS AU CONFORT.

Ce qui impressionne le plus au volant, c’est la direction dont l’assistance ne saurait être mieux dosée. Le freinage est rassurant tout comme cette carrosserie à l’épreuve des moindres bruits de caisse. Malgré que Mercedes ne prêche pas du tout les aptitudes sportives de sa Classe C, on peut sélectionner des réglages dits « Sport » même si les acheteurs d’une telle voiture ne sont pas du genre à faire crisser les pneus dans les virages. De toute façon, la firme allemande a dans sa brigade défensive une berline sport que je n’hésiterais pas à appeler une berline de course tellement cette C 63 S AMG de plus de 500 chevaux dispose de tout l’armement pour vous faire dresser les cheveux sur la tête. J’en ai eu la preuve impressionnante lors de ce match comparatif auquel je faisais allusion au début de cet article. Je n’hésiterais pas à lui faire affronter une Ferrari 458 et à parier sur elle tellement elle possède l’héritage d’une voiture d’exception. 

Prière de vous régaler en lisant les résultats de ce fabuleux match comparatif organisé par notre collègue Marc Lachapelle, le roi de la mesure juste. 

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