Mercedes-Benz Classe SLK 2016: En transition
Pour l’année-modèle 2016, le cabriolet à toit rigide rétractable SLK reçoit le nouveau moteur quatre cylindres de 2,0 litres turbocompressé, qui anime déjà la Classe C, pour créer ce qui deviendra la SLK 300. La SLK 350 fera toujours appel au V6 de 3,5 litres, alors que la SLK 55 AMG poursuivra sa route avec le fabuleux V8 de 5,5 litres. Ce sera également la dernière année pour la SLK qui sera remplacée par la SLC 2017 dont la première mondiale devrait avoir lieu au Salon de l’auto de Detroit en janvier 2016.
Avec une puissance de 241 chevaux et un couple de 273 livres-pied, ce moteur de 2,0 litres va permettre à la SLK d’accélérer avec plus d’autorité qu’avec le moteur turbo de 1,8 litre qui équipait précédemment le modèle SLK 250. Précisons également que la boîte manuelle à six rapports, qui était disponible sur celui-ci, disparaît du catalogue pour 2016. La SLK 300 reçoit en exclusivité une boîte automatique à neuf rapports dérivée de la boîte à sept rapports dont les SLK 350 et SLK 55 AMG feront toujours usage. La nouvelle boîte est paramétrable sur trois modes, soit Economy, Sport et Manual, des palettes de changements de vitesse sont accolés au volant et le système Start/Stop répond présent.
L’habitacle cossu demeure inchangé et la SLK est, bien évidemment, toujours pourvue de son atout majeur, soit le toit rigide rétractable qui permet à la fois d’assurer le confort d’un coupé et l’agrément de la conduite à ciel ouvert. Il faut cependant souligner le fait que le volume du coffre est réduit d’un tiers lorsque le toit est replié et qu’il faut donc éviter de le charger à pleine capacité si l’on veut pouvoir profiter de la double personnalité de la SLK.
Plus GT que sport
Peu importe le modèle, le comportement routier est plus typé Grand Tourisme que Sport. Cela dit, la version AMG qui trône au sommet de la pyramide n’est pas dénuée d’intérêt. Malgré ses dimensions compactes, ce modèle affiche tout de même un poids important et sa conduite n’est pas aussi inspirée que celle d’une Porsche Boxster S, qui demeure la référence de la catégorie. La force d’accélération du V8 atmosphérique est surprenante, ce qui lui permet de se catapulter d’un virage à l’autre, mais le système de contrôle électronique de la traction et de la stabilité intervient alors fréquemment pour tempérer les ardeurs en conduite sportive. En raison de la contribution de ces divers systèmes électroniques, la conduite s’avère un peu artificielle et les sensations de conduite ne sont pas aussi précises, directes et viscérales qu’elles le sont au volant de son adversaire chez Porsche.
La SLC pour 2017
C’est donc une année de transition qui attend le cabriolet à toit rigide rétractable de Mercedes-Benz. Statu quo jusqu’à la fin de 2015 et nouveau départ par la suite. Pourquoi changer de nom et choisir la nouvelle désignation SLC? Simplement pour marquer la filiation sur le plan technique de ce modèle avec la Classe C du constructeur allemand. En plus de changer de nom, la petite sœur de la SL subira un lifting afin d’adopter une allure un peu plus athlétique et l’on s’attend aussi à ce que des modifications soient apportées aux motorisations afin de donner un nouvel élan à ce modèle. Côté look, il empruntera une partie avant redessinée incorporant de nouveaux phares alors que le pare-choc arrière, les feux et les échappements seront revus.
Il y a également fort à parier que l’habitacle fera l’objet de retouches, mais que le coupé-cabriolet conservera le toit en verre équipé du dispositif MAGIC SKY CONTROL, offert en option. Il permet, à la seule pression d’un bouton, de varier son opacité pour devenir translucide ou teinté, ce dispositif étant tout à fait en phase avec la vocation première du coupé-cabriolet de Mercedes-Benz qui est d’assurer style et confort. Par ailleurs, il serait logique que la version AMG délaisse le V8 atmosphérique de l’actuelle SLK 55 AMG au profit du V8 biturbo de 4,0 litres, downsizing oblige.
En attendant le nouveau modèle SLC, le cabriolet à toit rigide rétractable SLK de Mercedes-Benz continuera de séduire les amateurs de conduite à ciel ouvert pourvu qu’ils ne soient pas des inconditionnels de la conduite sportive.