La mécanique du Hyundai Santa Fe XL 2017 : relativement décevant
Ne partez pas en peur! Le Santa Fe XL est bien conçu, bien mieux que des produits américains équivalents. Le titre choisi vient tout simplement du fait que sur quelques points, sa construction est décevante. Il y a quelques bizarreries ici et là, qu’on ne retrouve pas, par exemple, sur des véhicules japonais. Cela dit, le Santa Fe XL n’est pas suffisamment complexe pour que vous ayez absolument à le faire entretenir chez le concessionnaire. Autrement dit, le garage du coin n’aura pas de problème à travailler dessus.
De l’injection à l’injection directe
Quand on ouvre le capot du Santa Fe XL, tout semble bien normal. On a affaire à un moteur ce qu’il y a de plus classique, mais si l’on porte attention aux détails, on trouve quelques trucs bizarres.
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Premièrement, l’alimentation en essence suit une trajectoire perpendiculaire au moteur, avant d’être déviée vers les modules qui se chargent de l’injection directe. On voit bien qu’en changeant le moteur de l’injection à l’injection directe, les ingénieurs de Hyundai ne se sont pas compliqué la vie à tout redessiner.
Mais tout de même, ce truc cocasse ne change pas grand-chose à la qualité de la voiture. En revanche, les bougies des trois cylindres qui pointent dans la direction du conducteur sont particulièrement difficiles d’accès. Si vous êtes du genre à faire cet entretien vous-même, sachez qu’il vous faudra démonter bien des composantes pour y accéder...
Même chose pour les suspensions avant. Leur point d’ancrage est accessible par une petite porte en plastique, qui n’offre peu sinon pas de marge de manœuvre. Avec les outils appropriés, toutefois, ça ne devrait pas poser de problème à un technicien Hyundai expérimenté.
Sous l’auto, ça se corse
Sous la voiture, notre mécano n’a pas été très impressionné par la qualité de fabrication du Santa Fe XL. La fête commence lorsqu’on prend le temps d’étudier la disposition de l’espèce de résine qui recouvre habituellement le châssis pour le protéger de la route, et de ses débris. La disposition de cette résine semble presque aléatoire, ne couvrant pas de grande portion où l’on retrouve quelque vis.
Sous le moteur, spécifiquement, la forme particulière de l’échappement empêche la plaque de protection de plastique de couvrir tout le dessous du moteur, sans quoi elle fondrait, j’imagine. D’ailleurs, ce segment de l’échappement ne compte pas une, mais deux sections flexibles, ce qui augmente les chances de devoir le remplacer, les parties flexibles étant souvent les premières à lâcher sur une ligne d’échappement. De plus, cette section, à cause de sa forme, est coincée derrière une barre en métal rigide, ce qui devrait compliquer son remplacement.
Pour terminer, les câbles du frein à main sont exposés sous la voiture. Déjà qu’il est surprenant que Hyundai utilise encore un câble et non un moteur électrique comme c’est maintenant la norme. Si jamais vous roulez sur un débris ou sur une route non pavée, il y a des chances, faibles certes, mais tout de même réelles, qu’un gros caillou vienne le sectionner, entraînant une réparation coûteuse.
Ce ne sont que des détails, mais comme on le dit si bien, l’enfer est dans les détails.