L’autopartage : la voiture électrique est un partenaire idéal
Si l’on se fie à la tendance actuelle, la voiture électrique occupera une grande partie du parc automobile d’ici quelques années. En outre, les solutions d’autopartage sont appelées à proliférer. Déjà, des entreprises comme Car2Go et Communauto sont établies dans notre province et connaissent un succès grandissant. La solution est simple, vous vous rendez à un endroit déterminé, vous prenez une voiture que vous payez à l’heure, à la demi-journée ou à la journée pour ensuite la retourner soit au même endroit ou ailleurs, selon vos besoins.
L’électrification de notre réseau routier va de pair avec cette tendance au partage. En effet, même si le rayon d’action des véhicules électriques demeure toujours une problématique compte tenu d’une limite d’environ 130 km pour la moyenne des voitures commercialisées, cela s’harmonise assez bien avec une voiture dont l’utilisation ne sera que de quelques heures et généralement inférieure à son rayon d’action potentiel. Il s’agit d’installer des bornes de recharge rapide à ces points de prise en charge ou de chute, et l’un des problèmes de la voiture électrique est réglé. En fait, c’est un peu comme le fonctionnement du vélo Bixi, mais avec des autos et postes de recharge.
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Cette solution peut sembler quelque peu radicale aux yeux de plusieurs, mais il s’agit de deux tendances dont la convergence pourrait permettre de développer un marché fort intéressant et répondre au besoin d’une partie de la population. Dans les grands centres, posséder une voiture n’est pas toujours idéal, tant sur le plan de la logistique que de la finance. Le développement de multiples réseaux de partage viendrait ajouter une plus grande polyvalence aux besoins de mobilité des usagers. En plus, la multiplication des voitures électriques dans ces systèmes servira également à réduire la pollution.