Le tiers des conducteurs canadiens textent aux feux rouges, selon la CAA
Selon un sondage effectué lors du dernier mois auprès de la population canadienne, 33% des répondants ont admis avoir texté au moins une fois pendant qu’ils étaient immobilisés à un feu rouge.
Faut-il le rappeler que l’utilisation d’un téléphone cellulaire est non seulement interdit au volant, même si nous sommes arrêtés à un feu de circulation, mais elle demeure une distraction bien après avoir rangé ledit appareil.
Selon l’AAA Foundation for Traffic Safety aux États-Unis, une étude a conclu que le conducteur utilisant un système multimédia muni d’une fonctionnalité de reconnaissance vocale subira une distraction cognitive pouvant durer jusqu’à 27 secondes. Autrement dit, même après avoir rangé notre téléphone ou terminé l’utilisation de la reconnaissance vocale de notre voiture, notre concentration sur la route devant demeure diminuée pendant presque 30 secondes, y compris lorsque nous nous engageons dans une intersection après que le feu rouge soit passé au vert.
Toutes les provinces canadiennes et deux territoires sur trois ont adopté une loi interdisant l’utilisation de téléphones au volant, alors que la Colombie-Britannique et l’Ontario ont également banni l’utilisation de tout appareil de divertissement portatif en conduisant. Dans tous les cas, des points d’inaptitude sont inscrits au dossier de conduite des contrevenants.
Les amendes les plus salées sont données par les provinces de l’Ontario, la Colombie-Britannique et l’Île-du-Prince-Édouard, soit entre environ 500 $ et 1 200 $, alors que c’est au Québec que les amendes sont les plus « abordables », ces derniers variant entre 80 et 100 $.
Bref, ne textez pas au volant, même si votre véhicule est immobilisé à un feu rouge. Et si vous tenez absolument à utiliser votre téléphone cellulaire au volant sans vous faire arrêter par la police, déménagez au Nunavut.